En supériorité numérique dès les premières minutes, le Bayern Munich a logiquement dynamité le Shakhtar Donetsk (7-0) pour entrer en quarts de finale de la Ligue des champions, mercredi à l'Allianz Arena.
Un tâcle maladroit d'Oleksandr Kucher sur Mario Götze dans la surface, un carton rouge pour l'Ukrainien et un penalty transformé par Thomas Müller: l'expulsion (3e) la plus rapide de l'histoire de la C1 a mis fin au suspense né du 0-0 du match aller.
"C'est clair qu'à 10 contre 11, cela paraît plus facile, mais c'est faux. C'est parfois plus dangereux. Nous aussi on a joué 25 minutes à 10 en Ukraine", a réagi Josep Guardiola, l'entraîneur du Bayern.
Le géant bavarois n'a eu ensuite qu'à enfiler les buts pour valider son billet dans le Top-8 pour la quatrième année de rang et poursuivre le rêve d'une troisième finale de rang, après l'échec de 2012 et le triomphe de 2013. D'autant que la finale aura lieu à Berlin!
Guardiola avait aligné une équipe ultra offensive avec un quatuor Ribéry-Götze-Müller-Robben, derrière Lewandowski pour faire sauter cette fois le verrou ukrainien, qui avait tenu tête à Lviv face à un Bayern réduit à dix après l'heure de jeu.
En face, Donetsk était venu en Bavière avec cette fois du jeu dans les jambes, le championnat ukrainien ayant repris le 28 février.
- Record égalé pour le Bayern -
Mais l'espoir d'une rencontre haletante s'est envolé en trois minutes: le temps pour l'arbitre de renvoyer au vestiaire Kucher!
A dix et mené 1-0, le Shakhtar ne devait plus croire qu'à un miracle pour contrarier le géant bavarois, même si ce dernier se montrait plutôt maladroit, presque gêné de l'avantage numérique.
Mircea Lucescu a réorganisé son équipe en sortant Taison pour Kryvtsov et Guardiola a rappelé Robben (19), légèrement touché, pour lancer Rode.
Après des tentatives manquées de Lewandowski, Jérôme Boateng mettait le Bayern à l'abri peu après la demi-heure de jeu (2-0, 34).
La seconde période fut un calvaire pour les Ukrainiens et particulièrement le gardien Pyatov.
S'appuyant sur Alaba, Ribéry a planté la troisième banderille (49) avec le 17e but de sa carrière en C1, Müller a doublé son compteur (52)...
Même le défenseur central Holger Badstuber, en reprenant de la tête un centre parfait de Rafinha, y est allé de son premier but en Ligue des champions (63)!
Entretemps, Ribéry, visiblement touché à une cheville, avait laissé sa place à Bernat juste avant l'heure de jeu. "C'est un peu douloureux à la cheville. Mais ce n'est pas si grave. J'espère pouvoir jouer en fin de semaine", a commenté le Français.
Malheureux depuis le début du match, Lewandowski a participé au festival offensif en inscrivant le 6e but d'une frappe à ras de terre que Pyatov ne pouvait que freiner dans la course vers le but (75).
Le dernier fut pour Götze. Servi sur la gauche, le héros du Mondial fixait son défenseur et décochait une frappe qui faisait mouche (83): 7-0, le Bayern égalait son record à domicile en C1, trois ans après la punition identique infligée à Bâle à ce même stade de la compétition.
A dix et mené 1-0, le Shakhtar ne devait plus croire qu'à un miracle pour contrarier le géant bavarois, même si ce dernier se montrait plutôt maladroit, presque gêné de l'avantage numérique.
Mircea Lucescu a réorganisé son équipe en sortant Taison pour Kryvtsov et Guardiola a rappelé Robben (19), légèrement touché, pour lancer Rode.
Après des tentatives manquées de Lewandowski, Jérôme Boateng mettait le Bayern à l'abri peu après la demi-heure de jeu (2-0, 34).
La seconde période fut un calvaire pour les Ukrainiens et particulièrement le gardien Pyatov.
S'appuyant sur Alaba, Ribéry a planté la troisième banderille (49) avec le 17e but de sa carrière en C1, Müller a doublé son compteur (52)...
Même le défenseur central Holger Badstuber, en reprenant de la tête un centre parfait de Rafinha, y est allé de son premier but en Ligue des champions (63)!
Entretemps, Ribéry, visiblement touché à une cheville, avait laissé sa place à Bernat juste avant l'heure de jeu. "C'est un peu douloureux à la cheville. Mais ce n'est pas si grave. J'espère pouvoir jouer en fin de semaine", a commenté le Français.
Malheureux depuis le début du match, Lewandowski a participé au festival offensif en inscrivant le 6e but d'une frappe à ras de terre que Pyatov ne pouvait que freiner dans la course vers le but (75).
Le dernier fut pour Götze. Servi sur la gauche, le héros du Mondial fixait son défenseur et décochait une frappe qui faisait mouche (83): 7-0, le Bayern égalait son record à domicile en C1, trois ans après la punition identique infligée à Bâle à ce même stade de la compétition.
Éclatante revanche pour le PSG à Chelsea
Ce n'est qu'une qualification pour les quarts de finale, la troisième d'affilée pour Paris, mais elle a une saveur incomparable, celle de la revanche sur les Blues de José Mourinho et sur un sort contraire.
Car les hommes de Laurent Blanc sont revenus de tout mercredi. De l'expulsion d'Ibrahimovic dès la demi-heure de jeu, de l'ouverture du score de Cahill à moins de dix minutes du terme, du 2-1 concédé sur penalty en prolongation, mais aussi de tous les coups généreusement distribués par une équipe de Chelsea qui, Diego Costa en tête, a occupé une bonne part de son temps à pourrir le match.
Alors, à la fin de la partie, les joueurs et leur président Nasser Al Khelaïfi sont allés saluer leurs supporters et ont fêté ça comme un grand soir, digne du fameux 4-1 contre le Real Madrid en 1993 avec le coup de tête de Kombouaré.
Mercredi, c'était soirée brésilienne et ce sont successivement David Luiz à la 86e minute puis Thiago Silva à la 114e, à chaque fois de la tête, qui ont endossé le rôle de "Casque d'Or".
Il n'y a pas de mérite ou de justice qui tienne dans le football, c'est entendu. Mais tout de même, l'égalisation de David Luiz qui envoyait Paris en prolongation avait des airs de juste récompense.
Fou de rage et de joie, l'ancien joueur de Chelsea pas vraiment retenu la saison dernière par Mourinho, a longé le banc de touche, jeté un regard noir au Portugais puis lui a lâché quelques mots, pour lui dire tout son amour sans doute.
Mais ensuite, Paris a vite craqué en prolongation, quand les jambes commençaient à manquer. En sautant bras en l'air sur un duel, Thiago Silva a commis une petite faute de main, sanctionnée par un penalty transformé par Hazard (96).
- Ambiance détestable -
Après l'élimination sans défaite face à Barcelone (2-2; 1-1), après le but fatal à la 88e minute la saison dernière contre les Blues, Paris semblait parti pour découvrir une nouvelle cruauté de la Ligue des Champions.
Thiago Silva en a décidé autrement en lobant l'immense Courtois sur un énième corner, donnant une nouvelle leçon de jeu aérien aux maîtres anglais.
Auparavant Chelsea avait ouvert la marque à la 81e minute par Cahill (encore un but de défenseur après celui d'Ivanovic lors du 1-1 à l'aller) et semblait alors souverain.
Car ce match âpre et tendu, disputé dans une ambiance souvent détestable, avait déjà connu deux tournants, défavorables au PSG.
Dès la 31e minute, beaucoup trop tôt pour Paris, Ibrahimovic avait ainsi été exclu pour un tacle sur Oscar. On peut trouver le choix de l'arbitre néerlandais Bjorn Kuipers un peu sévère, même si le geste du Suédois n'était pas vraiment maîtrisé.
On peut aussi s'interroger sur l'impact des propos de Mourinho, qui après le match aller et encore mardi en conférence de presse a lourdement insisté sur "l'agressivité" des Parisiens, pire selon lui qu'en D4 anglaise.
Ensuite, le deuxième tournant a eu lieu à la 58e minute mais Edinson Cavani a dû se croire téléporté un an plus tôt.
Sur le même but, il avait alors manqué deux immenses occasions qui auraient probablement qualifié son équipe lors du quart de finale entre les deux équipes.
Cette fois, lancé par Pastore, l'Uruguayen maudit a effacé Courtois mais a tiré sur le poteau, la balle longeant ensuite cruellement la ligne avant d'être sortie en urgence par la défense des Blues.
Cavani s'en remettra car Paris poursuit sa route. A voir Laurent Blanc et Nasser Al Khelaïfi enlacés et sautillant après le coup de sifflet final, il est possible aussi que le technicien parisien ait trouvé le chemin pour durer à Paris.
En lice pour un triplé national, vainqueur de son duel avec Mourinho, l'ancien coach des Bleus est en train de se construire un beau bilan.
Thiago Silva en a décidé autrement en lobant l'immense Courtois sur un énième corner, donnant une nouvelle leçon de jeu aérien aux maîtres anglais.
Auparavant Chelsea avait ouvert la marque à la 81e minute par Cahill (encore un but de défenseur après celui d'Ivanovic lors du 1-1 à l'aller) et semblait alors souverain.
Car ce match âpre et tendu, disputé dans une ambiance souvent détestable, avait déjà connu deux tournants, défavorables au PSG.
Dès la 31e minute, beaucoup trop tôt pour Paris, Ibrahimovic avait ainsi été exclu pour un tacle sur Oscar. On peut trouver le choix de l'arbitre néerlandais Bjorn Kuipers un peu sévère, même si le geste du Suédois n'était pas vraiment maîtrisé.
On peut aussi s'interroger sur l'impact des propos de Mourinho, qui après le match aller et encore mardi en conférence de presse a lourdement insisté sur "l'agressivité" des Parisiens, pire selon lui qu'en D4 anglaise.
Ensuite, le deuxième tournant a eu lieu à la 58e minute mais Edinson Cavani a dû se croire téléporté un an plus tôt.
Sur le même but, il avait alors manqué deux immenses occasions qui auraient probablement qualifié son équipe lors du quart de finale entre les deux équipes.
Cette fois, lancé par Pastore, l'Uruguayen maudit a effacé Courtois mais a tiré sur le poteau, la balle longeant ensuite cruellement la ligne avant d'être sortie en urgence par la défense des Blues.
Cavani s'en remettra car Paris poursuit sa route. A voir Laurent Blanc et Nasser Al Khelaïfi enlacés et sautillant après le coup de sifflet final, il est possible aussi que le technicien parisien ait trouvé le chemin pour durer à Paris.
En lice pour un triplé national, vainqueur de son duel avec Mourinho, l'ancien coach des Bleus est en train de se construire un beau bilan.
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