Seule la victoire 4-3 synonyme de qualification du football sénégalais pour la deuxième coupe du monde de son histoire après celle des seniors en 2002, est belle.
Sur la manière et le contenu, il faudrait repasser parce que cette équipe du Sénégal des moins de 20 ans qui a gagné (4-3) ce samedi soir contre celle du Congo et obtenu sa qualification, s’est montrée faible sur tous les plans.
Aussi bien sur le plan défensif, sur le plan du jeu et de l’organisation, elle a laissé sur la faim les spectateurs présents au stade Léopold Sédar et pendant toute la deuxième période du match, elle a été très en deçà de son adversaire.
Et c’est logiquement que le Congo mené au score 1-2, qui est mieux revenu en deuxième période, a égalisé à 2-2 et a mené au score 3-2 jusque dans les derniers instants de la partie.
On peut tout juste saluer l’état d’esprit qui a permis aux Juniors sénégalais de continuer à y croire là où beaucoup de gens (spectateurs, auditeurs et téléspectateurs) avaient fini de les enterrer au cours d’une rencontre où ils ont montré des lacunes criardes.
Lors de cette troisième rencontre de poule qu’elle a finalement remportée (elle avait perdu 1-3 contre le Nigeria et a fait match nul 2-2 contre la Côte d’Ivoire), l'équipe sénégalaise a montré toutes ses limites et donner raison à tous ceux qui pensent que sa préparation n’était pas à la hauteur d’une équipe espérant se qualifier à une phase finale coupe du monde de sa catégorie.
Cette équipe qui a réussi à rehausser son niveau de jeu contre la Côte d’Ivoire (2-2), après avoir été désarticulée défensivement par le Nigeria lors de sa première rencontre perdue 1-3, n’a pas gagné en estime auprès des plus fanatiques des supporters sénégalais.
Et c’est pourquoi la plupart des journalistes présents en conférence de presse, étaient incrédules quand son entraîneur, Joseph Koto, a dit que son groupe allait chercher le trophée continental après sa qualification tirée par les cheveux en demi-finales.
S’il est vrai qu’en football, rien n’est assuré à l’avance, on peut dire que cette équipe nationale des moins de 20 ans qui vient de se qualifier à la phase finale de la Coupe du monde des moins de 20 ans, a encore des choses à apprendre et à changer pour se mettre aux standards internationaux.
APS
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