L'équipe nationale n'appartient à personne
Convoqué pour la première fois de sa carrière, Issa Sarr a accueilli la nouvelle avec fierté. Le joueur, qui confie ne pas craindre la concurrence, a l’ambition de se battre pour rester dans la Tanière.
Qu’avez-vous ressenti à l’annonce de votre convocation pour le match contre l’Algérie ?
J’ai beaucoup remercié le Bon Dieu quand j’ai appris ma convocation pour le match face à l’Algérie. C’est une grande fierté d’être appelé pour défendre les couleurs nationales.
Cette convocation ne vous a-telle pas surpris ?
Avec le travail que l’on fournit en club, cela peut ne pas nous surprendre. On s’est rendu compte que cela allait venir. Il faut toujours travailler en silence. Comme on dit, la récompense est au bout de l’effort.
Comment l’annonce vous a-telle été faite ?
J’étais au Sénégal pendant dix jours pour les funérailles de ma mère décédée. À mon retour en Afrique du Sud, je me suis rendu compte qu’on m’avait envoyé la convocation depuis longtemps. C’est après que j’ai vu la lettre. Aliou Cissé m’a ensuite appelé pour me dire que j’avais été sélectionné.
Et à Orlando Pirates, comment la nouvelle a-t-elle été accueillie ?
Ils étaient tous contents. Avoir un joueur international est une fierté pour tout le club. Ils ont joué un rôle important dans mes performances.
Comment voyez-vous la concurrence au milieu de terrain qui s’annonce rude ?
L’équipe nationale n’est la propriété de personne. Si tu es performant on te garde, si tu ne l’es pas tu ne dures pas en sélection. C’est au coach de faire ses choix. Si tu arrives à apporter un plus à l’équipe, tu pourras t’éterniser en sélection. Je ne suis pas là pour concurrencer qui que ce soit, je m’occupe de mes performances. Je vais donner le meilleur de moi-même.
Et la finale de la coupe CAF avec Orlando Pirates ?
On est en train de la préparer comme il se doit.
YOUNOUSSE SANKHARÉ, MILIEU DE TERRAIN :
Chacun aura sa chance, il faudra la saisir
Appelé pour la première fois en sélection nationale, Younousse Sankharé a pour ambition d’apporter un plus au collectif. Le joueur formé au PSG se dit prêt à saisir sa chance et aider la sélection à aller de l’avant.
Quel est votre sentiment au moment de rejoindre la Tanière ?
Je suis très heureux et fier. C’est un honneur pour moi d’être dans cette sélection. Le coach a fait appel à moi. Il m’a donné son projet. J’ai répondu présent directement.
On a parlé de l’intérêt de la Mauritanie. Qu’en est-il réellement ?
Cela c’était une parenthèse. Mes deux parents sont Sénégalais. Je ne sais pas d’où sort cette rumeur. Ils ont fait appel à moi mais je ne suis pas Mauritanien. Mon père et ma mère sont Sénégalais.
Avez-vous discuté avec des internationaux sénégalais avant de choisir le Sénégal ?
Non j’ai discuté avec ma famille. Cela suffit quoi. À partir de ce moment là, mon choix a été fait. Mon père était content. Ma mère aussi. Ils sont fiers de leur fils. Ils m’ont félicité et m’ont donné du courage. C’est un honneur pour eux de voir leur fils défendre les couleurs de la sélection sénégalaise.
Comment l’encadrement et les joueurs vous ont-ils accueilli ?
Très, très bien. On a un très bon groupe avec des joueurs de qualité. Je me suis bien intégré. C’est parfait sur ce plan là. On a une équipe avec des joueurs de grande qualité qui évoluent dans des grands clubs. Ils jouent tous titulaires dans leurs clubs. C’est bien pour la sélection.
Vous évoluez dans un secteur où il y a beaucoup de concurrence...
Je suis prêt. De toute façon, c’est ma première sélection. Je suis là pour aider le groupe. Quand le coach fera appel à moi, j’essaierai de donner le maximum pour aider le groupe.
Il faudra quand même que vous vous battiez pour une place de titulaire...
Je suis là pour le groupe. Après, il y a des choix à faire. Quand on fera appel à moi, je représenterai le pays comme je le pourrai. Et puis je répondrai présent.
Quel est le plus que Younousse Sankharé compte apporter à l’équipe ?
Mes qualités sont d’aider le groupe, de jouer vers l’avant. On a de très bons joueurs. On a tous des qualités différentes. L’une de mes qualités est de récupérer le ballon. C’est aussi aller de l’avant et de faire jouer les autres. Donc, je joue pour le collectif. Je sais aussi bien défendre. J’évolue dans un club où on joue tous les ans le maintien. Donc, je sais très bien ce que c’est de défendre et jouer proche de son but. Et quand j’ai l’opportunité, j’essaie de me projeter. J’essaie de jouer mon rôle au mieux. Je suis milieu défensif. Mon premier job est de défendre d’abord et attaquer après.
Avec 9 titularisations en autant de journées et 2 buts inscrits, on peut dire que c’est un bon début de saison avec Guingamp...
C’est encourageant. Il faut continuer. On n’est qu’en début de saison, en octobre. La saison est encore longue. J’espère qu’on va continuer à faire de bonnes choses.
Que retenez-vous de votre passage au PSG, à Dijon et actuellement à Guingamp ?
Je progresse bien. C’est vrai que je sors d’un grand club français. Chaque année, je progresse. Il y a une ligne directrice dans laquelle je me tiendrai. J’arriverai là où je devrais arriver, quand ce sera le moment.
Est-ce que regarder l’équipe actuelle du PSG ne vous donne pas envie de revenir ?
Non. Comme je vous l’ai dit, J’ai un parcours. J’ai été formé dans un grand club français. Pour avoir du temps de jeu, j’ai dû partir à gauche et à droite. Maintenant, revenir au PSG n’est pas d’actualité. Je suis très bien à Guingamp. J’y fais ma carrière. Même si je suis Parisien de naissance, j’aime bien ce club. Je suis très bien à Guingamp.
Quelles sont vos ambitions personnelles avec l’équipe nationale et avec Guingamp ?
Mes ambitions personnelles à Guingamp, c’est de se maintenir, de faire une bonne saison. L’équipe nationale, je la découvre. Je suis là pour le groupe. J’attends que le coach fasse appel à moi. Quand il le fera, j’essaierai de répondre présent. Je pense que chacun aura sa chance et il faudra la saisir.
Vous avez sûrement été bizuté par vos coéquipiers...
J’ai chanté une petite chanson. Cela a été… (éclats de rire)
ÉCHOS D’ALGER
Pape Ndiaye Souaré ne rejoindra pas les Lions à Alger. Le latéral gauche de Crystal Palace est blessé et ne pourra pas disputer la rencontre amicale du 13 octobre contre l’Algérie.
Lys Gomis arrive ce jeudi
Alors que son arrivée était prévue mercredi, Lys Gomis devrait finalement rejoindre l’hôtel Sheraton ce jeudi. Il ne reste plus que le gardien de Frosinone pour compléter le groupe d’Aliou Cissé.
Aliou Cissé à Dubaï avec les Olympiques
Après le galop du matin, Aliou Cissé a pris l’avion pour s’envoler vers Dubaï où la sélection olympique prépare une rencontre amicale de préparation pour la CAN U23.
Ceinture de sécurité obligatoire
En Algérie, il est strictement interdit de conduire sans mettre sa ceinture de sécurité. Les contrevenants risquent 40 euros (28 000 FCFA) et une suspension de permis de 3 ans.
Fast-foods pleins à craquer
Les Algérois adorent les fast-foods qui sont souvent pleins à craquer. Dans ces endroits bien aménagés et propres, on peut être servi en hamburger, sandwich, chawarma et autres plats chauds consommables sur place ou à emporter.
Fiers de leur indépendance
Les Algériens sont très fiers de leur indépendance obtenue en 1962. Selon eux, ils se sont battus contre le colonisateur français pour l’avoir. Un lourd tribut a été payé pour cela puisqu’environ 1,5 million personnes ont perdu la vie pour arracher l’indépendance.
Festival de mariages au Sheraton
Presque chaque jour, des couples de jeunes mariés viennent à l’hôtel Sheraton pour célébrer leurs noces. Ils appartiennent le plus souvent à la haute société d’Alger et s’habillent en robes de mariée et costumes très classe.
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