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MONDIAL 2018 - SÉNÉGAL-MADAGASCAR CE MARDI À 19H : Les Lions ont les cartes en mains 

Après le nul (2-2) concédé à Antananarivo, vendredi dernier,  l’équipe nationale du Sénégal va affronter ce mardi 17 novembre au stade Léopold Senghor, l’équipe de Madagascar en match comptant pour la manche retour du deuxième tour des éliminatoires de la Coupe du monde 2018. Un virage décisif que les « Lions » n’entendent pas rater. Le vainqueur de cette double confrontation va accéder directement à la phase des groupes qui mène au Mondial russe.

De l’engagement et de la détermination. L’équipe nationale du Sénégal  est prête à les mettre en avant ce mardi face  à l’équipe de Madagascar  qu’ils rencontrent en match  retour du deuxième tour des éliminatoires de la Coupe du monde 2018. Les « Lions » qui ont effectué  leur dernier galop d’entraînement ont en tout cas mis cette intensité pour ne pas se faire surprendre par les Baréas.

Après ce match nul salvateur d’Antananarivo (2-2), sont en ballotage favorable. Toutefois,  ils sont dans l’obligation de gagner ou encore de faire un  match nul avec moins de deux buts. Un résultat nettement à portée de main pour les hommes d’Aliou Cissé qui sont pourtant bien lancée dans la course à la qualification en dépit des deux revers subis en match de préparation contre l’Afrique du Sud et l’Algérie. Le dernier quart d’heure qu’Sadio Mané, Moussa Konaté et autres Cheikhou Kouyaté ont livré face à cette euphorique équipe de Barea, est donc à rééditer sur le pré de Léopold Senghor. Ce n’est pas trop demander aux « Lions » qui,  au point de leur palmarès et de leur rang dans le classement africain remportent  largement la faveur des pronostics. Sans parler de l’avantage de jouer devant leur public.

Du côté  des « Lions »,  la sérénité reste de mise chez les joueurs et encadrement.  L’effet de surprise et les conditions jugées assez difficiles de voyage sont derrières eux. Aliou Cissé souligne d’ailleurs que ses joueurs  sont assez costauds et devront aborder ce match avec confiance. « C’est  un match important, décisif pour aller plus loin. C’est un match de qualification à un Mondial. Cela fait partie de mes objectifs, qui m’ont été assignés par la Fsf. Les Sénégalais sont nostalgiques de ce Mondial. J’ai eu la chance de jouer un Mondial. Pour moi, c’est important pour un joueur. Mais pour avoir cette opportunité, il faut valider notre ticket d’abord. Ce fut difficile au match aller. Mais je pense que les joueurs sont assez costauds. On a espoir et la confiance est là. Ce ne sera pas un match facile mais l’expérience est là, de même que la qualité », a-t-il affirmé au terme de la dernière séance d’entraînement de son équipe.

 Ce tour préliminaire de qualifications au Mondial est la dernière étape vers la phase de poule. Le vainqueur  de cette double confrontation Madagascar-Sénégal accédera directement à la phase des groupes (5 groupe de 4 équipes). Le premier de chaque poule obtiendra son ticket pour Russie 18.

RÉACTIONS… RÉACTIONS… RÉACTIONS…

Cheikhou Kouyaté :  « La mission est d’aller au Mondial pour la première fois »
« Le chemin est encore long. La mission est d’aller au Mondial pour la première fois. Pour ce faire, il faut continuer à travailler, écouter les consignes. On sait bien qu’on est chez nous. On doit imposer notre rythme, être créatif. Le problème du Sénégal est qu’on attend d’être mené pour jouer.
Match rapproché et voyage ? Ce n’est pas un problème. On est habitué à trois matchs en une semaine. Ils ont mis un avion à notre disposition. On a bien récupéré. On est prêt. Il n’y a pas de signe de fatigue. On sera à 200%.»
Sud Quotidien


ALIOU CISSÉ, SÉLECTIONNEUR DU SÉNÉGAL : « Essayer d’améliorer le système défensif »

En conférence de presse de veille de match, le sélectionneur des Lions du Sénégal a déclaré qu’il faudra répondre au défi physique que les ‘’Barea’’ leur imposeront, pour maîtriser le jeu. Aliou Cissé va ‘’tenter d’améliorer son système défensif’’. 

Vous allez livrer demain (ce soir) un match important contre Madagascar. Comment préparez-vous cette rencontre ?

‘’C’est un match important. Je dirais même un match décisif. C’est une qualification à une Coupe du monde. Comme j’ai eu à le dire il y a une semaine, lors du match à Madagascar, cela fait partie des objectifs qui m’ont été assignés par la Fédération sénégalaise de football. Les Sénégalais sont nostalgiques de cette compétition. Je l’ai expliqué tout à l’heure aux garçons. J’ai eu la chance de jouer une Coupe du monde et c’est très important pour un joueur. Pour avoir cette opportunité, il faudra gagner notre ticket demain (ce soir, 19h). Ce fut un match difficile à l’aller. Au match retour, les garçons sont assez costauds, assez forts, l’expérience et la qualité sont là. Ça ne sera pas un match facile mais on a espoir. Nous avons une grande confiance.

Après l’avoir échappé bel à Antananarivo, êtes-vous animé par un sentiment de panique ? Comment appréhendez-vous le match de demain ? Pensez-vous que le scénario au match aller puisse se reproduire ?

Non, je ne suis pas du tout paniqué. Ce fut un match difficile à Antananarivo (mais) je crois que le dernier quart d’heure a été assez positif. Nous avons terminé très fort. Les garçons ont eu le mental nécessaire. Ils sont allés puiser au plus profond d’eux-mêmes pour revenir dans ce match. A 2 à 0, ça aurait été plus compliqué pour le match retour. On est à 2 buts partout. Même si on avait perdu là-bas, cela ne voudrait pas dire que nous serions éliminés. Ça se joue sur deux matches. C’est important ! Si on avait gagné, cela ne nous aurait pas garanti non plus la qualification. Nous avons fait match nul. (Maintenant), la balle est au centre, nous avons à cœur de gagner ce match, de bien le jouer et de bien terminer l’année 2015.

‘’Je reste persuadé que, pour pouvoir gagner en Afrique, il faut rester costaud défensivement. Ce qui est en train de se faire défensivement ces derniers temps ne me suffit pas’’

En 7 matches, vous avez encaissé autant de buts. A quel niveau situez-vous le problème ?

C’est vrai que depuis quelque temps, nous avons encaissé pas mal de buts. Je disais il y a quelque temps qu’on devrait être capable de bien défendre pour bien attaquer. Je reste persuadé que, pour pouvoir gagner en Afrique, il faut rester costaud défensivement. Ce qui est en train de se faire défensivement ces derniers temps ne me suffit pas. Les garçons le savent. Je n’ai pas envie d’indexer personnellement un défenseur. C’est plutôt une affaire collective. C’est tout le système défensif qu’il faut essayer d’améliorer pour qu’il soit plus costaud et être capable de défendre et de bouger en bloc. Pour faire une bonne compétition en Afrique, il est impératif d’arrêter de prendre des buts, je dirais, gags. Car certains de ces buts, on pouvait les éviter.

A quel genre de match vous vous attendez demain (ce soir) ?

Pour le match de demain (ce soir), ce sera la continuité de ce que nous avons vécu à Antananarivo. Malgré les petites tailles de ces joueurs, c’est une équipe qui a de l’impact, qui est très athlétique et qui joue comme il faut le faire en Afrique. Ils croient en leurs qualités. Ils vont jouer sur leur identité. C’est à mon avis le jeu long. Il va falloir être costaud sur le premier ballon et récupérer le deuxième. Si nous arrivons à répondre à ce défi physique qu’ils vont nous imposer, nous arriverons à contrôler le jeu. Ce qui n’a pas été le cas au match aller où nous avons été secoués. Demain (ce soir), j’attends une autre réaction de la part de mes joueurs.

‘’Au-delà des 3 défenseurs, le problème de cette équipe se trouve au niveau des couloirs’’

Dans le passé, votre prédécesseur (Alain Giresse) avait mis en place un système avec une défense à trois qui avait porté ses fruits. Est-ce que vous envisagez cette alternative, surtout avec le retour de Lamine Sané ?

C’est une possibilité. Comme je l’ai dit, c’est une équipe nationale, rien n’est figé. Mon prédécesseur avait l’habitude de jouer avec une défense à 3. Il n’est pas dit que dans le futur je n’y penserai pas. Pour l’instant, j’ai envie de jouer à 4. Il nous reste un match en 2015. Cela nous permettra d’ici à mars 2016 de réfléchir pour voir s’il y a possibilité de changer le système. Au-delà des 3 défenseurs, le problème de cette équipe se trouve au niveau des couloirs. Il nous faudra plus d’excentrés. Je l’ai dit et mon prédécesseur aussi, il nous manque des ailiers capables de déborder, de centrer et de mette du volume dans ce système à 4. C’est la raison pour laquelle mon prédécesseur est passé à 3 défenseurs. Il s’est adapté. Nous aussi, nous ne sommes pas fermés à ce système. L’objectif pour moi, c’est de continuer à constituer une grande équipe compétitive.

C’est la première fois que vous constituez une liste sans de nouveaux joueurs. Est-ce à dire que vous avez trouvé ce que vous cherchiez ?

Nous sommes à deux ans d’une Coupe du monde et un an d’une Coupe d’Afrique (Can). Je disais à mon arrivée que nous avions répertorié plus de 900 joueurs sénégalais sur le marché. L’équipe nationale, c’est une porte d’entrée et de sortie. Est-ce que je dois fermer la porte à cet instant ? Je ne le crois pas. Les autres joueurs sénégalais doivent avoir l’opportunité de venir en sélection nationale. J’ai eu la possibilité d’essayer d’autres joueurs. Si dans ces moments-là on ne peut pas faire des essais, je me demande quand est-ce qu’on le fera. Ça serait prématuré de parler de groupe de performance à deux ans d’un Mondial et un an d’une CAN. Le football, ça va très vite. Il peut y avoir des baisses de régime, des blessés. Le noyau est là. Depuis que j’ai pris l’équipe en mars, il y a pratiquement une quinzaine de joueurs qui sont réguliers en équipe nationale. C’est un faux débat. Il doit y avoir de la concurrence dans une équipe nationale. C’est ça aussi une équipe compétitive.’’
EnQuête+


ÉCHOS DE DAKAR...

Mame Biram dans les buts
Dès l’arrivée des Lions hier au stade Léopold Sédar Senghor pour leur dernier galop d’entraînement, Mame Biram Diouf a débuté sa mise en train dans les buts. Il faisait face à Cheikh Ndoye et Lys Gomis. Même s’il n’a pas fait de plongeon digne d’un Cheikh Seck ou Tony Sylva, «Diego» a tiré son épingle du jeu en repoussant quelques frappes du sociétaire d’Angers.

El Hadji Diouf réclame le public…
Invité du staff technique et la Fédération hier pendant le dernier galop des Lions, El Hadji Diouf était surpris de voir les supporters bloqués à la porte d’entrée du stade. Ayant l’habitude de fouler la pelouse de LSS sous les ovations du public, diouf a réclamé les supporters afin que l’ambiance soit au rendez-vous. Quelques minutes plus tard, les éléments préposés à la sécurité ont grandement ouvert la porte du stade, au grand plaisir de Diouf.

…ravit la vedette…
El Hadji Diouf a ravi la vedette aux Lions hier lors de l’ultime séance d’entraînement. ayant foulé la pelouse de LSS 20 minutes après les joueurs, Diouf a eu droit à un standing ovation de la part du public. Tous les faits et gestes du double ballon d’or africain (2001 et 2002) étaient accompagnés par des acclamations.

…et donne des conseils
Certes, il n’a pas pris part à la séance, mais El Hadji Diouf a chaussé les crampons hier. À la fin de la séance, les Lions se sont retrouvés pour les consignes. la parole étant revenue à El Hadji Diouf, l’enfant terrible du football sénégalais a prodigué des conseils aux joueurs comme s’il traçait la voie à suivre.

Pressing et frappe au menu des Lions
L’ultime séance d’entraînement des Lions hier au stade Léopold Sédar Senghor était axée sur le pressing et les frappes à mi-distance. Aliou Cissé en a profité pour faire sa mise en place tactique. Les joueurs ont aussi travaillé les frappes à mi-distance. Ce qui a permis à Cheikh Ndoye de se régaler lui qui était tout le temps en position de tir.

Séance de tirs au but aussi
Les lions ont achevé leur menu journalier par les tirs au but pour se préparer en conséquence. Si la majeure partie des joueurs ont assuré leur péno, Mame Biram Diouf, Sadio Mané n’ont pas réussi à faire trembler les filets. Le premier a dégagé son penalty dans le décor pendant que le second a vu sa frappe nettement stoppée par Khadim Ndiaye.

Les Lions s’adonnent à la lutte
Après leur séance d’entraînement, Cheikh Ndoye et Saliou Ciss n’ont pas manqué de se défier à la lutte. sous l’oeil admirateur de leurs coéquipiers mais aussi sous les cris de joie des supporters, les deux Lions ont fait des «leweto» dignes de Mod’lô. Après l’accrochage le dernier mot est revenu au «lébou», Cheikh Ndoye qui a administré un mbott à son adversaire qui s’est affalé sur le gazon. C’est la bonne humeur dans la Tanière.

Aliou Cissé solidaire avec le peuple français
La tuerie survenue en France vendredi dernier fait également l’actualité dans la Tanière. le coach des lions, qui a vécu plusieurs années en France, est solidaire du pays : «J’ai eu l’information quand on revenait de Madagascar. Je n’étais pas trop tranquille parce que le Bataclan est un endroit que je connais très bien. Moi-même j’y allais et j’ai des amis qui y étaient aussi. C’est difficile pour le peuple français. On espère qu’il y aura des jours meilleurs en France. On partage toute notre compassion avec le peuple français pour ce qu’il vit présentement».

Le 12ème Gaïndé derrière les Lions
Comme à l’accoutumée, le 12ème Gaïndé promet de venir jouer sa partition au stade pour pousser les lions à la victoire. «Souvent ce sont les supporters qui gagnent les matchs. Rappelez vous contre le Cameroun avec ce but de Demba Ba survenu au moment au tout le stade poussait les Lions, ou encore la CAN U20, contre le Congo quand les Juniors gagnaient 4-2 après avoir été menés 2-1. Tous les Sénégalais sont membres du 12ème Gaïndé et nous les appelons à venir mardi supporter massivement leur équipe nationale», a déclaré Seydina Issa Laye Diop, président de la structure des supporters des équipes sénégalaises.


Stades : Une du mardi 17 novembre 2015

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