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Arrivé l’été dernier en provenance de l’Eintracht Francfort, Kévin Trapp a réussi sa première saison au PSG. Après des débuts un peu compliqués, le gardien allemand fait désormais l’unanimité aussi bien sportivement qu’humainement.


A l’heure de faire le bilan de la riche saison du PSG, Kévin Trapp est à ranger dans la case des satisfactions. Au terme de sa première année à Paris, le gardien allemand a montré qu’il avait les qualités pour garder la cage d’un club qui ambitionne de remporter la Ligue des champions à court terme. Pourtant, quelques doutes ont accompagné ses premiers mois dans la capitale, notamment après deux grossières erreurs commises face à Bordeaux et surtout face au Real Madrid, en Ligue des champions. « C’était une bonne saison, confiait-il récemment dans Luis Attaque sur RMC. Il y a toujours des choses qui ne marchent pas donc on peut faire des erreurs. Mais il n’y a pas que moi. Ça peut arriver à tout le monde. On peut tous s’améliorer. »

Arrivé l’été dernier en provenance de l’Eintracht Francfort avec le statut de titulaire, Trapp a fini par repousser définitivement la concurrence de Salvatore Sirigu, qui gardait la cage parisienne depuis quatre ans. « A Francfort, j’avais plus de choses à faire, il y avait plus de frappes sur mon but, explique-t-il. Ici, c’est différent. Il faut s’adapter. Mes débuts n’ont pas été faciles, mais avec le temps, j’ai pu appréhender mon nouvel environnement et c’est beaucoup mieux. Si les dirigeants du PSG m’ont recruté, c’est qu’ils ont des raisons. »


17 clean sheets en Ligue 1

Statistiquement, Trapp réalise une excellente saison. En Ligue 1, l’Allemand tourne à une moyenne de 82,2 % d’arrêts, avec 83 tirs stoppés sur 101. Gardien de la meilleure défense de L1 (18 buts encaissés après 36 journées), il a aussi gardé sa cage inviolée 17 fois. Il a aussi arrêté deux penalties, dont un particulièrement important face à Marseille (2-1), le 4 octobre dernier. Des performances qui font de lui l’un des quatre nommés pour le Trophée UNFP du meilleur gardien de la saison, avec Steve Mandanda (OM), Vincent Enyeama (Lille) et Anthony Lopes (Lyon).

En Ligue des champions aussi les chiffres parlent en faveur de Trapp. Sur dix matches, il a encaissé six buts, réussissant 31 arrêts sur 37 tirs cadrés subis. Sa parade sur une tête de Diego Costa, en 8e de finale aller de la Ligue des champions, a par exemple évité à Paris une désillusion encore plus grande que son élimination en quarts par Manchester City. Des performances qui ont permis au Parisien d’être classé 4e meilleur gardien d’Europe par l’Observatoire du football du Centre International d’Etude du Sport (CIES).


Apprécié du vestiaire et de ses dirigeants

Au-delà de l’aspect sportif, Trapp a également fait l’unanimité. Très apprécié du vestiaire, il était par exemple de la petite virée à Ibiza cette semaine avec certains de ses coéquipiers. Son apprentissage ultra-rapide du Français a également contribué à sa bonne intégration. Des arguments, ainsi que sa faculté à assumer après son erreur face au Real, qui lui ont donné une bonne image auprès du public et de ses dirigeants. Mais qui ont surtout convaincu le PSG, conscient d’avoir l’un des gardiens les plus performants d’Europe dans ses rangs, de lui faire confiance sur le long terme.


RMC Sport

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