L’équipe de France a hérité de l’Irlande pour les huitièmes de finale de l’Euro 2016 dimanche (13h00 GMT) à Lyon. Un adversaire réputé difficile à manœuvrer, et notamment à cause de sa générosité illustrée par son fameux « fighting spirit ».
L’Irlande. Sa couleur verte incontournable, ses supporters formidables venus ambiancer les villes françaises cet été, et son fameux « fighting spirit ». Voilà le programme pour les Bleus en huitièmes de finale de l’Euro 2016 ce dimanche (13h00 GMT) au Parc OL. Loin d’être gagné d’avance, et une montée en puissance après la Roumanie (2-1), l’Albanie (2-0) et la Suisse (1-0).
Et Didier Deschamps ne s’y trompe pas en conférence de presse au moment de présenter son prochain adversaire : « L’Eire est un exemple au niveau mental. Il y a une solidarité et une volonté collective qui est très forte. Ils ne se posent pas de questions, ils vont au bout d’eux-mêmes. C’est pratiquement génétique. Ils sont prêts à lutter ensemble et jusqu’au bout. Je sais qu’on va avoir un match difficile et compliqué demain. »
Lloris : « Ne pas qu’ils prennent confiance »
Les joueurs sont donc prévenus. Mais comment contrer cela et éviter de subir la pression physique imposée par les Irlandais ? Le capitaine Hugo Lloris pose quelques jalons : « Il faudra répondre présent dans les duels dès le début de match pour ne pas qu’ils prennent confiance directement de leur côté. Et ce sera à nous de bien utiliser le ballon, de mettre notre jeu en place pour faire la différence avec nos qualités et nos forces. »
Stéphan : « Pas les mêmes joueurs qu'en 2009 »
Forcément, l’épisode de 2009 marquée par la fameuse main de Thierry Henry est encore frais dans toutes les mémoires. Mais pour Guy Stéphan, adjoint de Deschamps, cette injustice subie par l’Eire lors de ce barrage retour du Mondial 2010 ne devrait pas jouer un quelconque rôle : « Ce n’était pas les mêmes joueurs, même s’il y en aura peut-être deux ou trois de chaque côté. Je ne suis pas convaincu que ça aura une place particulière dans l’esprit des Irlandais ». Pas sûr que la « Green Army » soit du même avis.
RMC Sport
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