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À l’issue de la rencontre entre le FC Séville et le Real Madrid, le capitaine merengue, Sergio Ramos, a tenu à faire une mise au point s’agissant de certains supporters sévillans. 

Après s’être imposé largement (3-0) au match aller des huitièmes de finale de la Coupe du Roi, le Real Madrid a validé son ticket pour les quarts en faisant match nul (3-3) sur la pelouse du Sanchez Pizjuan. Un nouveau match sans défaite qui permet à la bande à Zidane d’établir un nouveau record d’Espagne de rencontres consécutives sans perdre (40). Un nouvel exploit surtout car les Madrilènes étaient menés (3-1) à la 77ème minute de jeu. Comme souvent, c’est Sergio Ramos qui lancé la « remontada ». L’Espagnol a marqué sur penalty à la 83ème avant que Benzema n’offre le record à Zidane sur un exploit individuel en toute fin de rencontre (93e).

Insulté depuis son entrée sur la pelouse, Sergio Ramos a connu des retrouvailles mouvementées avec une partie de son ancien public. Les « Biris » de Séville, un collectif d’Ultras, n’ont cessé de siffler l’ancien sévillan et de l’insulter lui et sa mère. Une bien mauvaise idée puisque SR4 s’est vengé sur le terrain. En l’absence de Ronaldo, le capitaine madrilène a pris la responsabilité de tirer un penalty obtenu par Casemiro à la 83ème minute. Et l’Espagnol a réussi une jolie panenka avec beaucoup de sang froid et en a profité pour chambrer les ultras sévillans.

Au coup de sifflet final, le capitaine madrilène a tenu a faire une mise au point s’agissant de l’accueil d’une partie des supporters : « »Je veux demander pardon (pour la célébration) aux vrais supporters sévillans, pas à ceux qui souillent ce grand club en se comportant ainsi.Je n’ai insulté, ni manqué de respect à personne, mais j’ai voulu leur dire que quoiqu’ils pensaient, ce sera toujours ma maison. À Rakitic et Alves, qui n’ont pas grandi ici, on les reçoit comme des dieux. Quand c’est moi qui reviens je me fait insulter et ma mère aussi. Les supporters méritent mon respect, mais pas ceux qui insultent ma mère dès la première minute du match. Je n’ai manqué de respect à personne. Séville sera toujours ma maison qu’on me siffle un peu plus ou peu moins. Le jour où je serai enterré il y aura deux drapeaux : celui du Real et celui de Séville. »
Onze Mondial

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