Pape Diouf estime que face au Cameroun, c'est une autre paire de manches qui attend les Lions en quart de finale. L'ancien président de l'Olympique de Marseille recommande aux poulains d'Aliou Cissé d'«éviter de commettre en défense la faute qui tue.»
«Contre le Cameroun, le Sénégal doit tout d'abord maintenir l'état d'esprit qui est le sien depuis le début de la compétition. C'est-à-dire que les Lions doivent continuer à faire preuve de solidarité, de détermination, de réalisme. Certes, les Camerounais n'ont plus dans leurs rangs de noms ronflants ou d'éléments reconnus comme des joueurs d'élite. Mais, le collectif reste costaud et la légende d'une formation jamais battue perdure. Dans cette confrontation entre les habitants des deux tanières, l'issue du combat est incertaine. J'ai un pronostic : le Sénégal. C'est celui du cœur. Mais la raison élève une objection et invite à la prudence. Parler de revanche par rapport à 2002 ? Si on veut. Mais il s'agit là d'une nouvelle génération de joueurs qui ne doivent pas se focaliser sur cette finale perdue. On parlera donc de revanche pour le public sénégalais si les Lions gagnent. Pour venir à bout du Cameroun, les Sénégalais doivent se comporter comme ils l'ont fait jusqu'à présent. Je l'ai dit : faire preuve de détermination, de solidarité, de réalisme et beaucoup de concentration. Éviter de commettre en défense la faute qui tue.»
Avec STADES
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