Le très difficile succès de Barcelone face à Leganes (2-1) n’a fait que rappeler les difficultés actuelles d’une équipe corrigée à Paris en Ligue des champions et larguée en Liga. Luis Enrique est devenu la cible des supporters et la pression est maximale.
L’exploit est toujours possible. C’est avec cet infime rêve de « remontada » que les joueurs du Barça se raccrochent aux branches depuis la claque subie à Paris (4-0) face au PSG en 8e de finale aller de la Ligue des champions. Et le duel remporté à l’ultime seconde face à Leganes n’y changera rien. La fracture est importante et c’est comme si la magie des Blaugrana avait totalement disparue.
Que Leganes bouscule Messi, Suarez et Neymar c’est une chose mais cela ne fait que souligner un constat d’échec qui s’épaissit avec les semaines. Et Luis Enrique est plus que jamais la cible des critiques des supporters. Tant que les résultats suivaient, personne ne mettait réellement en avant ses choix de renfermer l’équipe sur elle-même, de la couper sans cesse davantage des journalistes comme des supporters.
Sifflé tout au long du match (André Gomes l’a aussi été), Luis Enrique sait à quoi s’en tenir. "Je ne comprends pas les sifflets, on doit tous rester unis", a rétorqué Ter Stegen, le portier. Un gardien qui a été à la hauteur pour éviter un nouveau naufrage. Le président Bartomeu a, lui, plaidé la cause de son entraîneur: "Il n’y a pas de plan B, la priorité reste que Luis Enrique prolonge", a-t-il répété au Mundo Deportivo. Une bonne parole répandue dans toute la presse ce dimanche. Une volonté qui pourrait bien ne pas résister à une élimination face à Paris et à la seule Coupe du Roi comme trophée potentiel cette saison.
Football.fr
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