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Pour l’ancien international Tassirou Diallo, le joueur de Fenerbahçe, Moussa Sow, est l’attaquant le plus en forme pour être sur le front de l’attaque pour les prochaines sorties de l’équipe nationale. Le consultant estime que dans la hiérarchie des attaquants, Famara Diédhiou vient en deuxième position. 

«Pour moi, Moussa Sow a le meilleur profil. Il a l’expérience, il a le vécu. Moussa Sow sait comment se démarquer et bien se positionner. Mame Biram a complètement perdu ses repères. Il joue à Stoke City comme latéral droit. quant à Moussa Konaté, ça fait longtemps qu’il ne joue plus. Il a perdu confiance. Dans ma hiérarchie, après Moussa Sow, c’est Famara Diédhiou. Ce dernier est en train de donner satisfaction. Il est sur la bonne voie, il progresse bien. Mais de toute façon, le dernier mot revient au coach, là ce sont mes appréciations personnelles.  Si j’étais aux côtés d’Aliou Cissé, je lui conseillerais de mettre Moussa Sow à la pointe de l’attaque. Ça fait longtemps que Mame Biram ne joue plus comme attaquant. Ce n’est pas un hasard qu’il ait raté sa CAN. Mame Biram n’a plus les repères d’un attaquant. On ne peut pas évoluer comme latéral dans son club et avoir les sensations d’un attaquant en équipe nationale. On ne peut pas jouer 10 à 15 matchs comme latéral et arriver en compétition et évoluer en attaquant. C’est très rare d’être en réussite dans ces conditions. Pour moi, le deuxième attaquant après Moussa Sow, c’est Famara Diédhiou. Le coach ne lui a pas donné sa chance lors de la CAN. Ce sont ses choix. Moussa Konaté était là juste pour compléter. Il n’est pas en forme. Il faut chercher d’autres qui peuvent le remplacer.


«Aliou Badji et Ibrahima Niane en renfort»

Avant la CAN, j’avais dit qu’on pouvait emmener Aliou Badji et Ibrahima Niane pour apporter plus de jeunesse dans cette équipe. Il faut aussi préparer la relève. Ça fait longtemps qu’ils évoluent dans les équipes jeunes. Il est aussi bon de préparer certains joueurs pour la haute compétition, pour qu’ils puissent assurer vraiment la relève. Chez les Juniors, les Olympiques et les Locaux,  on doit voir les meilleurs jeunes pour les intégrer petit à  petit dans la sélection. C’est ce qui se fait au Burkina Faso. On a vu de jeunes joueurs qui ont fait les différentes équipes jeunes du Burkina Faso. C’est important dans le football d’avoir des jeunes qui sont sur le banc et qui peuvent entrer pour faire la différence. C’est aussi le coaching dans le haut niveau. Des jeunes comme Aliou Badji et Ibrahima Niane peuvent rejoindre l’équipe. Il faut savoir qu’on a une bonne relève. Au niveau de la petite catégorie, ça commence à venir. Nos joueurs qui sont à l’étranger ont une bonne assise et on les paie bien.

Tous les jeunes qui sont ici disent qu’il faut qu’ils fassent de bonnes choses eux aussi pour être professionnels. Nos joueurs locaux qui reçoivent 75 000 FCFA ne peuvent pas rivaliser avec des joueurs qui reçoivent 1 à 3 millions CFA par mois en Guinée ou au Maroc. Il faut que le Sénégal ait des mécènes, des milliardaires qui puissent investir dans notre football sinon on ne pourra compter que sur les centres de formations comme Génération Foot, Diambars et Dakar Sacré-Cœur.»
STADES

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