Leonardo Bonucci a quitté la Juventus Turin pour rallier l'AC Milan, dont le mercato laisse augurer d'une réelle volonté de retrouver le haut niveau au plus vite. Ce passage à l'ennemi, a priori incompréhensible, s'expliquerait a priori par des raisons privées concernant le défenseur central.
La situation se décante progressivement de l'autre côté des Alpes autour du transfert pour le moins explosif de Leonardo Bonucci. Les tifosi de la Juventus Turin n'ont initialement pas compris l'attitude de leur protégé comme celle des dirigeants piémontais de valider une mutation vers l'AC Milan, un rival tout désigné dans la quête d'un septième Scudetto de rang au regard d'un mercato estival 2017 aussi coûteux que prometteur.
Mais les questions étaient multiples ces dernières heures, la "trahison" d'un des plus fidèles serviteurs de la Vieille Dame ne trouvant aucune justification évidente. Après tout, les Rossoneri ne disputeront que la Ligue Europa la saison prochaine, là où la Juve va retrouver une Ligue des champions dont elle a atteint la finale au printemps dernier. Et le prix du transfert ? Les pensionnaires de San Siro ont versé 40 M€ au champion en titre, là où Manchester City et Chelsea en avaient proposé 20 de plus en amont... Mais les raisons du départ de Bonucci seraient étrangères à tous ces facteurs sportifs et financiers.
Le bien-être de son fils avant tout
D'une part l'international transalpin devait partir, car sa relation avec Massimiliano Allegri s'était considérablement détériorée au cours des derniers mois, rapporte la Gazzetta dello Sport. Les deux hommes ont fourni les effort nécessaires pour cohabiter et terminer au mieux l'exercice précédent pour le bien de l'équipe, mais une séparation était inéluctable, pour ramener la sérénité dans le vestiaire. Surtout, le joueur formé à l'Inter Milan ne voulait absolument pas quitter l'Italie, d'où les propositions refusées des Blues et des Citizens. En effet, le fils de Leonardo Bonucci souffrirait d'une maladie chronique qui l'oblige à un suivi médical perpétuel, et la famille du champion estime que, pour le bien-être de son rejeton, une certaine stabilité est nécessaire.
Dans cette mesure, hormis l'AC Milan et ses nouveaux moyens colossaux, personne d'autre en Serie A ne pouvait présenter des garanties financières, en termes d'indemnités de transfert comme de salaire, suffisantes pour accueillir le sextuple champion d'Italie. Autrement dit, c'était les Rossoneri ou rien pour l'indésirable, et la Juve a elle consenti à toucher moins d'argent dans cette transaction afin de faciliter la mutation. Le chapitre est clos.
Sports.fr
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