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Ismaïla Sarr, 19 ans, a paraphé son contrat avec le Stade Rennais, ce mercredi 26 juillet 2017 en fin de matinée, dans le bureau du président Ruello. Le contrat s’étale sur les quatre prochaines années. Le montant du transfert, qui ne sera dévoilé ni par le SRFC ni par le FC Metz, avoisinerait les 17 millions d’euros, hors bonus, faisant de lui le 2e joueur le plus cher de l’histoire des Rouge et Noir. Il s’est ensuite posé quelques minutes, pour raconter à mots comptés ses dernières semaines. Affable, d’une timidité extrême.

Vous venez de parapher votre contrat. Dans quel état d’esprit êtes-vous ?
Ça me fait plaisir de signer ici, à Rennes. Énormément. Je me sens déjà Rouge et Noir.

Comment avez-vous vécu ces dernières semaines ? Vous n’avez que 19 ans, vous étiez très courtisé.
Ce n’était pas facile, c’est vrai. J’ai repris avec le FC Metz, j’ai fait une partie de la préparation là-bas. Je pensais y rester. Et puis mon agent m’a appelé et m’a dit qu’on partait à Rennes.

Quels ont été les arguments qui vous ont incités à rejoindre la Bretagne ?
Je pense que je vais pouvoir bien travailler, continuer à progresser avec Christian Gourcuff.

Rennes, pour vous, c’est donc la volonté de ne pas brûler les étapes.
Oui. Pour moi qui suis arrivé à Metz il y a un an seulement, partir directement à Barcelone comme ça, ce n’était pas possible. Il faut que je franchisse des étapes. Rennes en est une bonne.

Vous avez eu Christian Gourcuff au téléphone ?
Oui, il m’a appelé avant la reprise des entraînements. On a parlé.

Il vous a convaincu.
Oui, oui. Il m’a parlé, moi aussi je lui ai parlé. C’est entre lui et moi.

Sur quels aspects pensez-vous devoir progresser encore ?
Les aspects défensifs, offensifs, sur le mental, la technique. Tout ça ! J’ai encore du travail devant moi. Et je pense que je vais y arriver avec le coach. Christian Gourcuff est la bonne personne.

Vous connaissiez le Stade Rennais avant de signer ?
Non.

Pas un souvenir ?
J’ai joué une fois contre eux (deux fois en réalité : à Rennes le 30 octobre puis à Saint-Symphorien le 4 mars).

Vous aviez fait mal à la défense rennaise, pourtant…
(rires) Je ne sais pas !

À quel poste vous voyez-vous évoluer ?
Sur les côtés. Peu importe à gauche ou à droite. Devant, aussi. C’est le coach qui décidera. Ce que j’aime, c’est que devant, tu fais des appels, des dribbles, tu reçois beaucoup de ballons.

Qu’est-ce qui vous plaît le plus sur un terrain de football ?
(sourire) De marquer des buts.
Ouest-France

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