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Lille, balayé 3-0 par Montpellier, a beau s'être débarrassé de Marcelo Bielsa, la crise de résultats est loin d'être enrayée, tandis que Rennes a arraché in extremis le premier succès de l'ère Sabri Lamouchi lors du derby contre Nantes (2-1), samedi lors de la 14e journée de L1.

Le cauchemar lillois continue

Avec ou sans Marcelo Biela, à Lille c'est toujours la "cata"! Ce n'était évidemment pas le slogan de départ choisi par son nouveau propriétaire, l'homme d'affaires hispano-luxembourgeois Gérard Lopez, pour amorcer son très ambitieux projet de reprise, mais force est de constater qu'avec seulement 12 points en 14 journées, on est très loin des promesses du "Losc Unlimited"...

Pour le premier match depuis l'éviction d'"El Loco", la nouvelle "cellule technique" mise sur pied par Luis Campos et composée des inconnus Fernando Da Cruz, Joao Sacramento, Benoît Delaval et Franck Mantaux, a été incapable de susciter le fameux "choc psychologique" auprès des joueurs, toujours aussi déboussolés sur le terrain. Et ce, même si le fameux 3-3-3-1 a été jeté aux oubliettes au profit d'un 4-2-3-1 plus classique.

Il n'a fallu qu'à peine trente minutes de jeu pour que Montpellier ne plie la rencontre par l'intermédiaire de Roussillon (5e), Sio (26e), et Ninga (31), trop heureux de profiter des largesses défensives nordistes à l'image d'un Malcuit dépassé. Le score aurait même pu s'alourdir si Maignan n'avait pas vu la tête d'Aguilar s'écraser sur le poteau (51e)...


Première pour Lamouchi, coup de panne pour Nantes

A contrario le nouveau projet rennais incarné par Sabri Lamouchi démarre enfin après un petit retard à l'allumage. Le technicien français, nommé par le nouvel homme fort du club breton Olivier Létang, a connu sa première victoire sur le banc rennais (2-1) face à une formation nantaise, réduite à dix, grâce à un doublé à l'arraché de Wahbi Khazri (51e, 88e), titulaire surprise en pointe de l'attaque.

Ce coaching inspiré permet à Rennes de grimper provisoirement au 9e rang avec 18 unités. Du côté du Nantes de Claudio Ranieri, toujours solide 5e (23 pts), c'est un 3e revers en quatre rencontres qui ressemble de plus en plus à un vrai coup d'arrêt.

A noter qu'au début de la seconde période de ce match, une vingtaine de fumigènes ont été allumés dans la tribune du Roazhon Celtic Kop, principal groupe de supporters rennais et signataire de l'appel lancé cette semaine par 33 groupes de supporters français, et une banderole "Supporters ? Criminels" -- slogan de l'opération -- a été déployé, pour contester "la répression disproportionnée" qui les frappe selon eux.


Caen surprend Bordeaux, Metz n'y arrive pas

Après le nul cruel contre Marseille, Bordeaux n'a pas su réagir à Caen. Défait 1-0 par les Normands, l'une des surprises de la saison avec leur 6e place au classement, l'équipe de Jocelyn Gourvennec n'avance plus, s'engluant dans les bas-fonds du classement (13e, 17 pts).

Rien ne va non plus pour son voisin du sud-ouest Toulouse. Les hommes de Pascal Dupraz, qui avait pris le pari d'écarter de son groupe son milieu Gianelli Imbula, a subi la loi de Dijon, logique vainqueur 3-1. Une défaite qui profite à Troyes, impérial face à Angers (2-0) et qui pointe désormais à la 11e place (18 pts).

Dans la course au maintien, la lanterne rouge Metz ne cesse de s'enfoncer vers la Ligue 2 avec une 12e défaite cette saison face à Amiens (2-0). Le promu picard, lui, ne cesse d'impressionner pour ses débuts dans l'élite et bascule grâce à son 2e succès de rang dans la première partie du classement.
AFP

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