Non conservé par Amiens, le défenseur latéral Issa Cissokho se prépare seul en attendant qu’on lui propose un nouveau challenge à 33 ans.
Avant le début de la saison 2017-2018, tous les observateurs du football promettaient l’enfer à l’Amiens SC, promu en Ligue 1 à la dernière seconde de la dernière journée de Ligue 2 quelques mois auparavant. Pourtant, l’ascenseur est bel et bien resté bloqué à l’étage supérieur pour les Picards, qui ont vite validé leur maintien après un match nul dans leur stade de la Licorne face au PSG lors de la 36e journée, terminant finalement à la 13e place après une défaite face à Marseille (1-2). Le dernier match de la saison pour les Amiénois, et le dernier aussi du Blésois Issa Cissokho avec le maillot du club de la Somme, rejoint à l’été 2017. Même s’il ne le savait pas encore.
"J’aimerais rester en France"
Alors qu’il pensait poursuivre l’aventure une année supplémentaire, Cissokho, qui a disputé 19 matchs de championnat en 2017-2018, a appris à quelques semaines de la reprise que le club picard n’allait finalement pas le conserver. "Tout début a une fin. Mon aventure s’arrête malgré mon attachement au club. Content d’avoir obtenu le maintien qui était l’objectif principal du club. Je remercie tout le monde ainsi que vous les supporters pour votre soutien", avait-il sobrement commenté sur Twitter le 27 juin.
Toujours domicilié à Amiens, l'international sénégalais a repris seul avec son préparateur physique, en attendant une proposition. "Je suis en situation d’attente, valide-t-il. Les choses devraient se décanter maintenant que la Coupe du monde est terminée. Je recherche avant tout un challenge, quelque chose qui soit correct pour moi et pour ma famille, ma fille va rentrer à l’école cette année. Je souhaiterais rester en France, en Ligue 1 ou en Ligue 2, mais dans le foot, on ne sait jamais. Je ne refuse rien, j’étudierai toutes les offres."
Après Amiens, Cissokho va prendre la direction de Nantes au début du mois d’août où il logera avant de trouver une destination. "Je bosse la condition physique pour être prêt. Forcément, c’est une situation difficile, c’est la deuxième fois que cela m’arrive, mais j’ai la chance d’être bien entouré par ma famille et mes amis."
Cet été, il a également suivi les prestations de la sélection sénégalaise, dont il a porté le maillot à cinq reprises, lors de la Coupe du monde. Dans le groupe H, les Lions de la Teranga ont raté la qualification pour les huitièmes de finale au classement du fair-play, au bénéfice du Japon. "Cela reste une déception, on sent que l’équipe avait les capacités de se qualifier, assure Cissokho. Mais cela ne se joue pas sur le dernier match, c’est surtout sur celui face au Japon où il y a des regrets, on mène deux fois au score mais on concède le match nul au final. Quand on joue une qualification, il faut être capable de bien défendre et de contrer, la France l’a très bien fait tout au long de la compétition. On doit se parler, fermer la baraque et balancer des longs ballons devant. Cela va néanmoins permettre à la sélection d’acquérir de l’expérience."
Après le Mondial, place donc au championnat. La Ligue 2 reprendra ses droits le 27 juillet, tandis que le championnat de Ligue 1 débutera deux semaines plus tard. Issa Cissokho espère qu’il aura déjà rejoint un effectif à ce moment-là.
Alors qu’il pensait poursuivre l’aventure une année supplémentaire, Cissokho, qui a disputé 19 matchs de championnat en 2017-2018, a appris à quelques semaines de la reprise que le club picard n’allait finalement pas le conserver. "Tout début a une fin. Mon aventure s’arrête malgré mon attachement au club. Content d’avoir obtenu le maintien qui était l’objectif principal du club. Je remercie tout le monde ainsi que vous les supporters pour votre soutien", avait-il sobrement commenté sur Twitter le 27 juin.
Toujours domicilié à Amiens, l'international sénégalais a repris seul avec son préparateur physique, en attendant une proposition. "Je suis en situation d’attente, valide-t-il. Les choses devraient se décanter maintenant que la Coupe du monde est terminée. Je recherche avant tout un challenge, quelque chose qui soit correct pour moi et pour ma famille, ma fille va rentrer à l’école cette année. Je souhaiterais rester en France, en Ligue 1 ou en Ligue 2, mais dans le foot, on ne sait jamais. Je ne refuse rien, j’étudierai toutes les offres."
Après Amiens, Cissokho va prendre la direction de Nantes au début du mois d’août où il logera avant de trouver une destination. "Je bosse la condition physique pour être prêt. Forcément, c’est une situation difficile, c’est la deuxième fois que cela m’arrive, mais j’ai la chance d’être bien entouré par ma famille et mes amis."
Cet été, il a également suivi les prestations de la sélection sénégalaise, dont il a porté le maillot à cinq reprises, lors de la Coupe du monde. Dans le groupe H, les Lions de la Teranga ont raté la qualification pour les huitièmes de finale au classement du fair-play, au bénéfice du Japon. "Cela reste une déception, on sent que l’équipe avait les capacités de se qualifier, assure Cissokho. Mais cela ne se joue pas sur le dernier match, c’est surtout sur celui face au Japon où il y a des regrets, on mène deux fois au score mais on concède le match nul au final. Quand on joue une qualification, il faut être capable de bien défendre et de contrer, la France l’a très bien fait tout au long de la compétition. On doit se parler, fermer la baraque et balancer des longs ballons devant. Cela va néanmoins permettre à la sélection d’acquérir de l’expérience."
Après le Mondial, place donc au championnat. La Ligue 2 reprendra ses droits le 27 juillet, tandis que le championnat de Ligue 1 débutera deux semaines plus tard. Issa Cissokho espère qu’il aura déjà rejoint un effectif à ce moment-là.
La Nouvelle République
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