Sergio Ramos, dont le comportement en finale de Ligue des champions a été encore fustigé par Jürgen Klopp, a répondu au technicien allemand.
Plus de deux mois se sont écoulés depuis la dernière finale de Ligue des champions, mais la pilule n'est toujours pas avalée. Cette finale, que le Real Madrid avait remporté 3-1 contre Liverpool, avait en effet basculé après la sortie du talentueux Mohamed Salah, danger numéro 1 des Reds, et contrait de laisser sa place en première période après un contact avec Sergio Ramos.
La clé de bras de l'Espagnol a été critiquée par le grand public et certains acteurs de la rencontre, dont Jürgen Klopp, qui n'a pas digéré ce scénario. Mais une fois encore, le capitaine du Real a défendu sa position.
"Je ne vais pas insister sur ce point. Tout le monde a un point de vue qui doit être respecté. Je n’avais pas l’intention de tenir le bras de Mohamed Salah, mais il a d’abord attrapé le mien", a expliqué Ramos dans des propos repris par la presse espagnole, avant de préciser sa pensée. "Si Jürgen Klopp veut en faire l'une des raisons de la défaite... Ce n'est pas la première finale qu'il perd, mais au final, c'est un excellent entraîneur et je vote pour lui pour le titre d'entraîneur de l'année".
Il y a quelques jours, le manager des Reds était revenu sur cet incident, dans un entretien accordé à Sport1. "Je ne veux pas gagner par tous les moyens. J’aurais bien évidemment aimé remporter la Ligue des champions et je n’aurais pas rendu le trophée s’il y avait eu ce genre de choses en notre faveur. Ce n’est pas ce que j’espère de lui, mais j’attendais seulement qu’il réfléchisse d’avantage à sa manière de gérer certaines situations. C’était peut-être une coïncidence, mais Mo Salah a été sorti du match alors qu’il était dans une période formidable de sa vie de footballeur".
"Beaucoup de gens diront que ce sont des choses qui arrivent. Mais si c’est le message que nous envoyons à nos enfants, qu’il n’y a pas de limites et que tout ce qui compte c’est de gagner, alors je serais heureux de quitter cette planète dans 40 ans. Est-ce que je suis bon perdant ? Non. Mais durant notre préparation on avait dû parler de Ramos parce qu’il avait influencé la précédente finale avec une simulation et un carton rouge contre la Juventus", avait conclu l'Allemand.
GOAL
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