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Deux nuls et deux défaites toutes compétitions confondues: tel est le triste bilan de +Titi+ depuis son arrivée sur le Rocher il y a moins de trois semaines.

En panne d'inspiration, Monaco, toujours décimé par les blessures, continue de piétiner et a manqué l'occasion de se donner de l'air avant un match décisif contre le FC Bruges, mardi en Ligue des champions.

Les Azuréens ont pourtant monopolisé le ballon sur la pelouse du stade Auguste-Delaune, mais n'ont jamais su bien l'utiliser. Et ils ont été punis par des Rémois solides et volontaires.

En trois rencontres de championnat face à des équipes modestes, Henry et ses joueurs n'ont pas su redresser la barre avec des défaites à Strasbourg (1-0) et Reims (1-0), et un match nul arraché à domicile face à Dijon (2-2). Et la perspective de la venue du Paris SG, intouchable leader, dimanche prochain à Louis II, n'augure rien de bon...

Le mal semble vraiment très profond pour Monaco, qui n'a plus gagné depuis la première journée de L1. Au total, l'ASM a enchaîné 14 matches sans victoires (4 nuls et 7 défaites en championnat, 1 nul et 2 revers en C1).

"Cette défaite est plus inquiétante"

"Cette défaite est plus inquiétante que les précédentes car on n'a pas su créer de jeu et on ne s'est pas procuré d'occasions. Reims a pratiquement gagné tous ses duels et a joué comme il fallait le faire à la maison. De notre côté, l'envie n'y était pas", a déploré le technicien monégasque.

Les joueurs du Rocher comptent seulement 7 points et ne devancent la lanterne rouge, Guingamp, qui joue dimanche à Nantes, qu'à la différence de buts. Et ils pointent à quatre longueurs du 17e, Dijon.

Reims, déjà vainqueur à Rennes dimanche dernier (2-0), a enregistré sa quatrième victoire de la saison grâce à un but de Mathieu Cafaro (24e) et grimpe à une prometteuse huitième place.

"Je suis très fier de mes joueurs qui ont montré beaucoup de persévérance, d'abnégation et de patience pour s'imposer", a souligné David Guion, l'entraîneur rémois.

Dès le début de la rencontre, Monaco a confisqué le ballon, mais sans se montrer dangereux, tandis que Reims, avec un bon Marvin Martin à la baguette, était tranchant en contre.

Après des tentatives de Pablo Chavarria (13e), Jacques-Alaixys Romao (15e) et Rémi Oudin (19e), le promu champenois était finalement récompensé de ses efforts: lancé par Xavier Chavalerin à la limite du hors-jeu, Cafaro contrôlait et expédiait sa frappe enroulée das la lucarne de Diego Benaglio. Après avoir été annulé par l'arbitre pour hors-jeu, le but était finalement accordé par la VAR (1-0, 24e).

Coaching perdant

Côté monégasque, la première période était insipide hormis une reprise de Moussa Sylla qui flirtait avec le poteau d'Edouard Mendy (38e).

Dès la reprise, Thierry Henry procédait à deux changements pour réveiller son équipe: remis d'une blessure à la cuisse gauche, Radamel Falcao retrouvait sa place à la pointe de l'attaque monégasque au détriment de Sylla, tandis que le Belge Youri Tielemans, très discret, laissait sa place au Bissaoguinéen Pelé.

Ce dernier trouvait le moyen de recevoir deux avertissements en moins d'une demi-heure (58e, 71e) et se faisait exclure, alors que l'ASM jouait en supériorité numérique depuis la 49e minute et une exclusion très sévère de Romao.

Monaco ne faisait trembler les Rémois qu'une seule fois, mais la déviation de Falcao ne trompait pas la vigilance de Mendy (76e).

Après le coup de sifflet final, les supporters monégasques présents dans le parcage visiteurs laissaient exploser leur colère et tentaient même de pénétrer sur la pelouse. Stoppés par les stadiers, ils en profitaient tout de même pour invectiver vertement les joueurs venus à leur rencontre. Décidément, tout va vraiment mal à Monaco...
AFP

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