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RELÉGABLE À ASTON VILLA, AU PLACARD À CHELSEA : Gana et Djilobodji, des choix en question !

Si c’était à refaire, Idrissa Gana Guèye et Papy Djilobodji réfléchiraient certainement à deux fois avant de rejoindre respectivement Aston Villa et Chelsea. L’ancien Lillois se morfond dans les bas-fonds du classement de la Premier League anglaise avec Aston Villa. L’ex-Nantais, lui, passe le plus clair de son temps sur le banc de Chelsea. 

Après cinq années à Lille, Idrissa Gana Guèye a débarqué à Aston Villa. L’attrait de la Premier League anglaise et l’appât du gain ont dû être déterminants. Très convoité par Marseille, Gana avait signé pour 4 ans chez les Villans avec un salaire de 250 mille euros (164 millions de FCFA), selon L’Equipe, au détriment de West Ham et Southampton, moins offrant. Mais même s’il joue régulièrement (8 matchs en 10 journées), soit un total de 720 minutes, Gana et les Villans s’enlisent au fil des matchs et sont lanterne rouge de l’élite anglaise. Aston Villa reste sur 6 revers de suite et a perdu 8 de ses 10 matchs de championnat. À ce rythme, les propriétaires du Villa Park iront droit vers la Championship (D2). Cette perspective n’enchanterait aucunement Idrissa Gana Guèye, qui rêvait sûrement d’atteindre une autre dimension en rejoignant l’Angleterre.

Djilobodji : Après le bras de fer à Nantes, le blues à Chelsea

Désirant quitter le FC Nantes à tout prix, Papy Djilobodji a entamé un sérieux bras de fer avec Nantes cet été. «Djilobodji nous fait tout un cirque mais c’est pareil. Il s’entend au niveau du salaire avec son club et derrière c’est «démerdez-vous». Il est bien gentil, mais on compte pour quoi ? Je ne supporte pas ça. (…) Il a oublié qu’il a joué en CFA en région parisienne, qu’on l’a pris et qu’on lui a appris à jouer au foot. J’exagère mais c’est presque ça. Il faut quand même qu’il soit un peu correct, reconnaissant, et qu’il arrête de nous faire du chantage. Moi, si on me met la pression, pas de problème. Je suis capable de le laisser toute l’année à ne rien faire», avait alors menacé le patron des Canaris, Waldemar Kita.

Finalement, «Djilo» s’est engagé avec Chelsea le dernier jour du mercato estival. À Londres, la mission paraissait délicate face aux Gary Cahill, John Terry ou encore Kurt Zouma. Un défi que l’ex-Nantais ne semble pas être en mesure de relever. Depuis son arrivée à Londres, le défenseur de 26 ans n’a disputé que quelques secondes lors de la victoire sur le terrain de la modeste formation de Walsall (1-4), en League Cup. Depuis, Djilobodji ronge son frein. Hier encore lors de la victoire de Stoke City sur Chelsea (1-1, tab 5-4) en match comptant pour les 8èmes de finale de la League Cup, l’ancien Nantais et sûrement futur ex-Londonien est resté sur le banc.



CHEIKHOU KOUYATÉ, MILIEU WEST HAM : 
Marquer des buts n'est pas nouveau pour moi

Avec trois buts, Cheikhou Kouyaté est actuellement l’un des meilleurs buteurs sénégalais de la Premier Leaue anglaise. Pour le milieu international des Lions, trouver le chemin des filets n’est pas une obsession mais il n’hésitera pas à tenter sa chance quand il en aura l’occasion

Aujourd’hui, Cheikhou Kouyaté est l’un des meilleurs buteurs sénégalais en Europe. Est-ce que vous vous êtes découvert des talents de buteur ?
Je n’y fais même pas attention car marquer un but est un bonus. Je suis souvent mis sous pression par la famille, les gens qui se fatiguent pour moi, les fans. Ils veulent tout le temps me voir marquer ou faire de bons matchs. On me disait souvent qu’en équipe nationale, je fais de bons matchs mais on n’a pas encore vu le Cheikhou kouyaté que l’on connaissait. On n’a pas encore vu le Cheikhou qu’on a vu grandir et qui mettait des buts, l’ancien attaquant. Il ne faut pas oublier qu’à l’ASC Yeggo, je jouais comme numéro 10 derrière l’attaquant. J’avais l’habitude de marquer des buts. Pour moi, ce n’est pas quelque chose de nouveau. Quand je suis allé en vacances l’été dernier, mes anciens coachs Vincent Mendy et Zale Mandiang m’ont dit «tu n’as rien fait». Je leur ai demandé pourquoi. Ils m’ont répondu que je n’ai pas mis assez de buts. Je leur ai dit que j’en ai mis 4. Ils m’ont dit que ce n’était pas suffisant, car selon eux, je dois placer la barre à 10 buts. Ils m’ont dit d’essayer de surprendre la défense adverse et mettre des buts car c’est plus facile pour moi parce qu’on ne me voit pas venir. C’est une question de travail. Je ne suis pas là pour toujours marquer des buts et placer la barre haut. Mais, à chaque match, quand je peux marquer et aider mon équipe, je le ferai. Mais, je ne dois pas oublier que je suis un milieu défensif. En équipe nationale, quand on joue comme à West Ham, je peux faire le box-to-box. C’est quelque chose que j’aime bien.

Qu’est-ce que le championnat d’Angleterre vous a apporté dans votre carrière ?
Là, je peux dire que je suis vraiment un joueur professionnel. Maintenant, j’ai une image. Il y a des trucs que je faisais avant et que je ne peux plus faire. Je suis dans l’un des plus grands championnats au monde. Je suis à Londres qui est une ville de football où se trouvent des clubs comme Arsenal, Chelsea. On essaie de les tutoyer. Maintenant, on me connaît encore plus dans le monde. Quand je vois sur Twitter, Instagram, Facebook le nombre de messages que je reçois. Quand il y a des bruits de transferts, les supporteurs m’envoient des messages sur Twitter. Je n’ai jamais vu cela. Je peux maintenant me dire que je suis un joueur professionnel.

Qu’est-ce que Cheikhou Kouyaté doit encore améliorer dans son jeu ?
Ce que je devais améliorer c’est de marquer des buts. L’année passée, je ne vais pas dire que j’ai fait une saison extraordinaire, mais venir de la Belgique et s’imposer en Angleterre n’était pas facile. Quand je suis venu, cela m’a souri. J’ai travaillé dur pour cela. J’ai cravaché dur. J’ai un préparateur physique à Dakar qui m’a fait souffrir, qui m’a fait pleurer. Il y a même des jours où je ne voulais plus y aller. Il m’appelait et je lui répondais non «j’ai quelque chose à faire pour mon père (rires)». Cela m’a aidé. Il faut aussi dire que les prières de mes parents m’accompagnent. Je n’ai rien à craindre en ce moment. Si je regarde mon père, ma mère et les prières qu’ils font pour moi, je me dis que rien ne peux m’effrayer. Je suis serein. Si ton père et ta mère sont contents de toi, rien de mal ne peux t’arriver. Incha Allah, j’irai de l’avant. Ma famille est unie et me soutient. C’est cela qui me fait le plus plaisir. D’ici peu, il y aura d’autres surprises. J’oublie chaque match déjà joué. En football, c’est le présent et le futur qui sont importants. Chaque jour, j’essaie de donner le meilleur de moi-même.


MONDIAL 2018 - MADAGASCAR / SÉNÉGAL DU 13 NOVEMBRE : Aliou Cissé table sur 26 joueurs

C’est une liste de 26 joueurs qu’Aliou Cissé a confectionnée pour la double confrontation qui mettra aux prises les Barea malgaches et les Lions du Sénégal les 13 et 17 novembre prochain, dans le cadre du second tour des préliminaires du Mondial 2018

Pour parer à toute éventualité, le sélectionneur national veut mettre les bouchées doubles afin que le déplacement de son équipe à Tana ne souffre d’aucune défaillance de dernière minute. Pour cela, 26 joueurs ont été présélectionnés pour le déplacement à Madagascar.

Pourtant, au cours de leur dernière rencontre avec Aliou Cissé, les fédéraux lui ont suggéré de réduire la taille de son équipe à 23 joueurs, évoquant des contraintes financières. Cependant, pour convaincre les dirigeants de sa décision, le technicien a évoqué le long voyage que son équipe effectuera, mais aussi le fait que le match se jouera un vendredi.

C’est-à-dire moins d’une semaine après la dernière journée des différents championnats. Les fédéraux ayant campé sur leur décision, Aliou est revenu à la charge demandant à augmenter sa liste d’au-moins deux joueurs. Ce qui ferait un total de 25. Mais, aux dernières nouvelles, l’entraîneur a envoyé 26 convocations qui ont été bien réceptionnées par les clubs.

REGROUPEMENT À TANA : Central Hôtel, future Tanière des Lions ?

C’est le Central Hôtel d’Antananarivo qui serait choisi par la Fédération malgache pour loger les Lions qui doivent en découdre, le 13 novembre prochain, avec les Barea en éliminatoires aller du Mondial 2018.

Pour leur déplacement à Tana, où ils feront face aux Barea malgaches pour la première manche du second tour des préliminaires de Russie 2018, le vendredi 13 novembre prochain au stade Mahamasina, les Lions pourraient déposer leurs baluchons au Central hôtel pendant trois jours. Cet établissement 4 étoiles serait réservé par la Fédération malgache pour accueillir la délégation sénégalaise. Joint, Irakotomalala Stanislas, secrétaire général de la fédé malgache, soutient : «Central Hôtel est un établissement géré par un Français. C’est là où nous avions l’habitude de loger nos adversaires. Il fait partie des hôtels ciblés pour héberger l’équipe nationale du Sénégal. Maintenant, si les adversaires pensent qu’ils peuvent trouver un autre hôtel ailleurs, il n’y a pas de problème. Nous avions récemment logé l’équipe Centrafricaine qui n’a eu aucun grief», a-t-il dit. Les missionnaires sénégalais, qui doivent en principe séjourner sur la Grande Île à partir de ce mercredi pour voir de visu les différentes installations hôtelières et sportives de Madagascar, apprécieront cette proposition des dirigeants malgaches.



Stades : Une du mercredi 28 octobre 2015...

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