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A la veille du quart de finale retour à Manchester City, Laurent Blanc a assuré que la déception du match aller était digérée. Il a évoqué les cas Marquinhos et Verratti. «Il faudra un miracle» pour que ce dernier joue, a-t-il répété.


«Marco Verratti est-il capable de jouer demain ?

Marco est là. Il est là car j’ai décidé d’emmener tout le groupe, ce n’est pas une récompense. Il faut concerner tout le monde pour ce match. Tout le monde connait les conditions dans lesquelles il est depuis un mois et demi. J’ai dit que s’il était sur le terrain au retour, il faudrait un miracle. On verra si le miracle se produit.


Que devez-vous changer par rapport au match aller ?

On a analysé suffisamment le match aller : nos lignes étaient trop écartées, le bloc trop écarté. Avec ses qualités offensives, City peut nous poser pas mal de problèmes. On s’est procuré beaucoup plus d’occasions qu’elle sans trop de réussite. On devra être plus performant dans ce domaine. Le PSG a les capacités pour se qualifier ici sans être prétentieux, tout en sachant les qualités en face. On devra être plus costauds défensivement, meilleurs dans la réduction des espaces, plus compacts aussi et il faudra jouer notre propre jeu comme à l’aller.


Avez-vous eu besoin de faire suivre une thérapie de groupe pour faire oublier le match aller ?

Thérapie, c’est un grand mot mais un peu. Les joueurs ont été conscients dès la fin du match d’être passés à côté d’un score plus favorable et de ne pas avoir fait un grand match. Mais on a été plutôt dominateurs quand même. On devra imposer notre philosophie de jeu même si elle est risquée parfois. On ne réussira pas tout demain mais il faudra être plus attentif quand on échouera à passer dans le cœur du jeu pour que les joueurs offensifs de Man City soient moins à l’aise qu’à l’aller. On sait comment on veut jouer. A nous d’être efficaces et très bon défensivement. C’est l’équipe qui prendra le moins de buts qui se qualifiera.


La déception du match aller est-elle digérée ?

Pendant nos moments forts, on aurait dû marquer davantage et sur les buts encaissés, ce qui m’énerve, et qui a dû énerver les joueurs, c’est que l’on a pris le second but sur ce qui n’était pas une occasion de but.


Une demi-finale changerait-elle l’image du PSG ?

Cela changerait car on penserait alors que le club est en train de franchir un palier. Le club a programmé la victoire finale en Ligue des champions. Tant que ce ne sera pas le cas, il y aura toujours une attente.


Comment sentez-vous Zlatan Ibrahimovic ?

On est toujours surpris que Zlatan puisse rater des occasions de buts. Mais quand on est buteur, cela peut arriver. Et il a marqué le premier but, ce n’est pas celui dont il rêvait mais il a marqué. Demain, il va vouloir montrer ce qu’il sait faire. Sur le match aller, il est en déficit d'occasions procurées et concrétisées. S’il se procure autant d’occasions que mercredi dernier…


Avez-vous eu une discussion avec Marquinhos après le match aller ?

Je peux admettre qu’il soit déçu mais ce n’est pas parce qu’il n’a pas été content de ne pas jouer que je dois discuter avec lui. Il y a 24 joueurs : si je dois discuter avec tous... Je fais déjà assez d’entretiens individuels. Marquinhos n’est pas encore un titulaire fixe à un poste. Mais en fin de saison, il sera parmi les 3-4 joueurs qui auront joué le plus.
L'Equipe

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