L’équipe du Sénégal n’ira pas joué au Burundi le 4 juin avec la peur au ventre, a assuré Aliou Cissé, le sélectionneur du Sénégal , en conférence de presse, ce mercredi.
«Je préfère être dans la situation actuelle de l’équipe nationale avec le statut de leader du groupe avec 12 points», a-t-il dit relevant qu’il a beaucoup de respect vis-à-vis de l’adversaire.
«On connait bien cette équipe du Burundi que nous avons battue 3-1 à l’aller à Dakar», a rappelé le sélectionneur qui reconnait à son adversaire de très bonnes qualités.
«Mais cela ne veut pas dire avoir peur et j’irai là-bas avec des guerriers qui ont envie de jouer et d’honorer leur pays», a précisé le technicien qui se dit prêt à jouer sur tous les terrains.
Aliou Cissé qui faisait partie de la mission exploratoire envoyée récemment par la Fédération sénégalaise de football (FSF) a appelé les équipes nationales à faire preuve de fair-play en mettant leurs visiteurs dans les meilleures conditions de jeu.
«Les matchs doivent se jouer sur des terrains acceptables», a-t-il expliqué faisant référence au terrain de Rumonge où la Fédération burundaise de football veut faire jouer la rencontre.
La FSF attend l’officialisation du lieu du match Burundi-Sénégal du 4 juin prochain.
A côté de la qualité de l’adversaire toujours en course pour la qualification, le pays vit depuis plus d’un an une situation socio-politique née de la candidature et de l’élection du président Pierre Nkurunziza en juillet 2015.
L’élection du président Nkurunziza pour un troisième mandat a créé des violences entre les camps des loyalistes et des opposants faisant beaucoup de victimes dans le pays et notamment à Bujumbura, la capitale.
Leader de son groupe avec 12 points au compteur, l’équipe du Sénégal a besoin d’un nul pour se qualifier à la phase finale de la CAN 2017 prévue au Gabon.
APS
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