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Pour défendre ses intérêts, le championnat espagnol semble prêt à mettre des bâtons dans les roues du PSG. Le président de la Ligue espagnole de football l’a encore affirmé ce week-end à Miami, en marge du match de gala entre le Barça et le Real Madrid. 

Perdre Neymar au profit de la Ligue 1 et du PSG, l’idée ne plaît pas, mais alors pas du tout à la Liga espagnole. Le président de la Ligue espagnole de football, Javier Tebas, a déjà eu l’occasion de s’exprimer sur le sujet. L’intéressé a réitéré ses menaces à Miami, où le FC Barcelone et le Real Madrid ont pris part samedi soir à un match de préparation dans le cadre de l’International Champions Cup (3-2 en faveur du Barça).

"La Liga  va déposer plainte auprès de l’UEFA car c'est une question liée à notre compétitivité, cela concerne aujourd'hui le Barça mais demain cela pourrait concerner le Real Madrid ou l'Atlético Madrid", dixit Javier Tebas sur les ondes de la Cadena Ser. "Le PSG ne peut avoir des comptes où les droits commerciaux du club dépassent ceux du Real Madrid ou du Barça... c'est impossible !" Aux yeux du patron du football professionnel outre-Pyrénées, la concurrence parisienne sur un tel dossier apparaît déloyale.


Des sanctions comme en 2014 ?

"Le Qatar injecte des fonds, en violant les règles de fair-play financier de l'UEFA et les règles en terme de concurrence de l'Union européenne et ça, on va le dénoncer immédiatement !" Et d’ajouter auprès du Mundo Deportivo: "Il y a deux mois, j'ai reçu au siège de  la Liga le président du PSG et je lui ai dit ce que nous allions faire et pour quelles raisons. Il s'est fâché et m'a dit qu'il ne comprenait pas pourquoi… La Liga doit défendre nos clubs dans ces situations-là." Au-delà de cette offensive nationale, le Barça entend également agir en son nom en saisissant l’ICFC, l’instance de contrôle financier des clubs chargée de veiller sur le respect du fameux fair-play financier.

En 2014, cette cellule avait infligé une sanction de 60 millions d’euros au PSG, assortie d’une interdiction provisoire de recrutement. Une intervention motivée à l’époque par la valeur du contrat de sponsoring entre le club et le bureau qatari de promotion du tourisme. Un contrat à 200 millions d’euros jugé alors disproportionné. En s’attaquant à une clause libératoire chiffrée à 222 millions d’euros pour Neymar, hors impôts et primes diverses, sans compter l’explosion de la masse salariale que promet une telle transaction, le PSG va devoir procéder à un montage financier complexe qui ne manquera pas de piquer à nouveau la curiosité de l’ICFC.
Sports.fr

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