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CAN 2017 (ELIMINATOIRES) : TIRAGE AU SORT : Le Sénégal avec le Niger, le Burundi et la Namibie
Le Sénégal a finalement hérité d’un groupe K largement à sa portée pour les éliminatoires de la CAN 2017, avec le Niger, le Burundi et la Namibie.
Les dés sont enfin jetés et le Sénégal sait désormais ce que lui réservent les éliminatoires de la prochaine CAN. s’il redoutait de tomber sur un groupe de feu, c’est finalement face aux modestes pays tels que la Namibie, le Burundi et le niger qu’il va en découdre. sur le papier, tout paraît possible pour le Sénégal de composter son ticket qualificatif. mais, dans ce groupe, rien n’est vraiment insurmontable. au classement FIFA, le Sénégal qui est 5ème d’Afrique, devance de loin ses adversaires qui se tiennent au collet. la namibien (34ème), le Niger (35ème) et le Burundi (40ème) tenteront de démentir les statistiques et autres pronostics même si la tâche ne leur sera pas facile face à une équipe sénégalaise qui a toujours faim. cependant, le parcours plus ou moins chaotique du Sénégal à la dernière CAN ne donne aucune certitude ni garantie aux protégés d’Aliou Cissé qui auront fort à faire face aux outsiders qui vendront cher leur peau. mais, les lions peuvent tout de même survoler ce groupe parce que, avec l’avènement de leur actuel sélectionneur, ils ont retrouvé une confiance et un élan offensif qui doivent leur permettre d’aller plus haut, dans le sillage des inarrêtables attaquants, pour qui ces éliminatoires seront aussi une occasion supplémentaire de marquer encore quelques points avant la grand-messe. A signaler que le Sénégal n’ira pas à l’inconnu. Il a récemment rencontré ses trois adversaires. les lions ont croisé le mena du Niger en amical au mois d’avril 2012. le Burundi était sur le chemin du Sénégal lors des éliminatoires de la CAN 2000 tandis que la Namibie, elle, a partagé le même groupe que les lions lors du mondial 2002.

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ALIOU CISSE, COACH DES LIONS : «L’objectif raisonnable est de sortir de ce groupe»
«Le Sénégal évoluera dans le groupe en compagnie du Niger, du Burundi et de la Namibie. des pays que nous connaissons a priori : le Niger un pays en pleine zone sahélienne avec la rigueur de son climat ; le Burundi, dans l’instabilité avec, malgré tout, un grand engouement pour le foot et la Namibie où il faut aller jouer en altitude ; ce qui implique une bonne maîtrise de la logistique et la FSF est bien expérimentée dans ce domaine. Pour parler des chances du Sénégal, c’est un groupe possible comme les autres groupes d’ailleurs. l’objectif raisonnable est de sortir de cette poule. Il faut que l’équipe du Sénégal continue de s’améliorer et nous sommes en train de poser les bases du progrès. Et aussi disposer d’une équipe au complet et au top. Il faudra y aller avec de l’ambition, mais sans aucune prétention en respectant nos adversaires. en étant sérieux. on a le potentiel pour passer mais les adversaires sont de qualité, avec chacun son vécu sur le continent. nous jouerons crânement nos chances avec la même détermination. des commentaires il y en aura, mais je précise qu’aucun groupe n’est facile ou difficile a priori. ce n’est que le résultat final qui détermine les qualifiés et non les pronostics. le plus important pour nous, c’est de se mettre dès à présent dans une logique de qualification. Pour cela, il faut rester humble. mais aussi il faut continuer le travail dans la discipline. rien n’est donné d’avance et surtout ne pas se tromper d’objectif, avançons étape par étape».

ABDOULAYE SOW, 2EME VICE-PRESIDENT FSF : «confirmer le statut de favori sur le terrain»
«Je remercie le bon dieu de nous avoir épargné certaines poules. mais il ne faut pas aller trop vite en besogne. Il n’y a plus de petite équipe. à nous de bien nous préparer et de jouer sur notre propre valeur en faisant tout avec sérieux et détermination. on pouvait tomber sur plus difficile donc il ne faut pas faire la fine bouche. nous sommes les favoris de cette poule mais à nous de confirmer ce statut sur le terrain. c’est maintenant que nous devons commencer la préparation de ces éliminatoires. c’est à ce niveau que la fédération et le ministère seront absolument jugés. nous allons poursuivre le bon travail organisationnel et d’anticipation pour n’avoir aucune fâcheuse surprise. les voyages en Namibie et au Burundi ne seront pas de tout repos. Je suis tout de même assez optimiste au vu et au regard de la disponibilité du ministre des sports et du chef de l’état.»

KARA MBODJI, DEFENSEUR DES LIONS : «ne pas tomber dans l’euphorie»
«C’est avec un intérêt particulier que j’ai suivi le tirage au sort de la CAN 2017. Je pense qu’on va croiser le fer avec des équipes très techniques qui sont en train de reconstruire leur football. elles voudront aussi se qualifier. aujourd’hui, il n’y a plus de petite équipe et ces matchs se joueront âprement. à nous de ne pas tomber dans le piège de l’euphorie. La réalité du terrain est souvent différente de ce que l’on pense. Pour y arriver, je pense qu’il n’y a pas de secret particulier. Il faut rester concentré jusqu’au bout. Que ce soit le Niger, la Namibie ou le Burundi, on n’a pas le droit de sous-estimer les adversaires. on mettra forcément l’accent sur le travail tout en assurant la gagne pour tous les matchs. nous avons tous conscience de ce qui nous attend. nous savons aussi qu’une qualification nous permettra de bien huiler nos relations avec nos supporters. nous savons très bien ce que le peuple sénégalais attend de nous. maintenant, à nous de tout faire pour répondre à l’attente de ce peuple qui reste toujours collé à son équipe nationale».

YATMA DIOP, ANCIEN INTERNATIONAL : «Le groupe facile n’existe pas»
«On a des adversaires à rencontrer pour les éliminatoires de la CAN 2017 et on ne doit pas s’intéresser à leurs noms. ce sont des équipes de football qui veulent gagner et jouer pour leur pays. Elles veulent toutes aller à la CAN et elles vont se donner les moyens d’atteindre cet objectif. en football, le facile n’existe pas, je récuse ce mot. ce sera 11 sénégalais contre 11 burundais qui vont s’affronter et tout peut se passer. Par contre, je préfère qu’on dise que c’est une poule abordable. cela ne signifie pas qu’on doit se dire qu’on va venir gagner facilement et se qualifier à la CAN. Il ne faut pas se baser sur le nom d’un pays. on organise des matchs et il faut respecter l’adversaire. c’est tout ce que j’avais à dire».

LAMINE MBOUP, ANCIEN INTERNATIONAL : «Bien connaître nos adversaires»
«Les poules faciles n’existent plus car, aujourd’hui, toutes les équipes sont bien préparées et elles ont des entraîneurs professionnels. aujourd’hui, les joueurs sont à un haut niveau technique et tactique. le Sénégal semble être dans une poule où ses adversaires n’ont pas des noms ronflants. mais attention à ce piège, restons vigilants. vous avez vu, pour la can 2015, le Nigeria, champion en 2013, était absent, il a été éliminé par l’Afrique du sud. l’Egypte, géant du football africain, peine à se relever. Je pense qu’il faut éviter l’euphorie et la certitude. ce qu’il y a lieu de faire, c’est de bien connaître les forces et les faiblesses de nos adversaires»

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