Il était la star au stade Demba Diop, samedi. Venu voir le match de Diambars face au Jaraaf, Kara Mbodj a assisté à la belle victoire de son club formateur. Mais, actualité de l’Equipe nationale oblige, le défenseur de 25 ans a surtout été questionné sur le prochain match contre le Burundi (13 juin) comptant pour la première journée des éliminatoires de la CAN 2017. Mais surtout sur l’absence de nombreux «cadres», dont son habituel compère en défense, Papy Mison Djilobodji, un joueur qu’il «apprécie bien et qui a des qualités énormes», selon lui.
Vous êtes à Dakar pour le regroupement en vue d’un match face au Burundi. Même si le stage n’a pas encore débuté, comment préparez-vous déjà ce match ?
Le regroupement démarre lundi. Pour le moment, je suis en vacances. J’en profite pour passer du temps avec ma famille. Nous savons que nous avons un match important contre le Burundi. Ce sera un match difficile face à une équipe que nous respectons. Même si beaucoup de Sénégalais considèrent que ce sera une rencontre facile, nous pensons le contraire. Nous allons démarrer le travail comme il le faut et bien nous préparer pour le jour J (samedi 13 juin).
Une bonne entame permettrait de bien aborder les éliminatoires…?
Tout à fait. Il faut toujours bien débuter. Pour cela, il faut être prêt le jour du match et cela suppose une bonne préparation.
La liste est sortie, avec beaucoup de joueurs «cadres» qui ne sont pas convoqués. Comment appréciez-vous ces choix du coach?
Vous savez, il y a un sélectionneur, qui est le patron de l’équipe. Beaucoup de joueurs ne sont pas là et personne ne sait pourquoi. Il n’y a que le coach qui détient les réponses. Si vous voulez avoir les bonnes réponses, il faut poser cette question au sélectionneur.
Vous avez eu à jouer avec Djilobodji dans l’axe central de la défense lors des dernières éliminatoires et de la CAN 2015. Comment percevez-vous son absence pour le prochain match ?
Je suis à l’aise lorsque je joue avec lui car je le connaissais bien, avant même d’arriver en Équipe nationale. On se connaît depuis longtemps, parce qu’il était à l’AS Saloum et moi à Diambars. C’est quelqu’un que j’apprécie bien et qui a des qualités énormes. Il n’est pas là aujourd’hui. Demain, ce sera peut-être moi ou quelqu’un d’autre. On ne sait jamais. Il y a Lamine (Sané) qui est là. J’ai eu à jouer avec lui, notamment pendant les qualifications et à la CAN. Donc, je ne pense que ce sera un problème, même s’il faut reconnaître que Papy est un joueur important pour l’équipe.
Pouvez-vous nous faire le bilan de votre saison en Belgique ?
J’ai fais une très bonne saison. C’est ce que je voulais. Je fais partie des cinq meilleurs joueurs africains du championnat (5e du Soulier d’Ébène, Ndlr). Je suis donc satisfait de ma saison.
Beaucoup de gens parlent de votre prochain départ pour l’Angleterre. Ya-t-il des pistes en Premier League ?
Il y a toujours des pistes, en Angleterre comme un peu partout dans le monde. En tant que joueur, je me concentre toujours sur le travail et laisse le reste avec mes agents, qui s’en occupent.
Personnellement, pensez-vous qu’il est temps de partir, êtes-vous prêt à franchir ce palier ?
Oui, je suis toujours prêt. Il est temps de partir. Après des années en Belgique, il est temps de quitter le championnat belge (Jupiler Pro League) pour aller en Angleterre et franchir un palier. J’aime bien ce championnat.
Vous venez d’assister à une victoire de Diambars, votre club formateur. Comment avez-vous vu l’équipe ?
J’en profite pour les féliciter. Diambars m’a formé, tout le monde le sait. J’ai eu la chance d’assister au match et j’en suis ravi. C’était un match équilibré. Ils ont fait la différence dans les cinq dernières minutes. C’est le football, seule la victoire compte. Ils ont réussi et félicitation à eux.
L'OBS
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