Expulsé contre Courtrai lors de la dernière journée du championnat belge, Stéphane Badji a réitéré qu'il n'a nullement cherché à blesser son adversaire et avoue qu'il a joué dans son style. Un taulier qui ne lâche jamais rien. L'international sénégalais parle également de la fin de saison et croit fermement au titre, malgré les 4 points de retard d'Anderlecht sur le leader Bruges.
Son exclusion lors de la dernière journée du championnat belge contre Courtrai lui avait valu une suspension de deux matchs avant de faire appel de la décision et de voir sa sanction ramenée à un match avec sursis. Arrivé cet hiver à Anderlecht pour remplacer son compatriote Cheikhou Kouyaté, Stéphane Badji est revenu sur ces faits largement commentés par la presse belge. «Mon intention n'était pas de faire mal. Je voulais juste pousser le ballon à Stefano Okaka. C'était plus maladroit qu'autre chose. Mais je n'ai pas protesté. Je suis allé serrer la main de l'arbitre et je me suis excusé au près du joueur››, a indiqué le Sénégalais expliquant son geste sur Anderlecht-Online.
«II y a moins de tolérance en Belgique»
Avant d'ajouter : «C'est ma mentalité qui est comme ça. Je ne veux jamais tomber dans la facilité. Ce n'est pas parce qu'on menait 3-0 qu'il fallait diminuer l'intensité. Même si le score avait été de 10-0, je serais resté moi-même. Quand je suis chaud, j'oublie tout et je pense au football. Quand tu es médian défensif tu dois aussi parfois aller récupérer le ballon dans les pieds de l'adversaire.›› Stéphane Badji l'avoue sans ambages : «C'est mon style de jeu. Quand je joue, je me donne à fond. Je ne lève jamais le pied, mais je ne cherche pas à faire mal. Il m'arrive de me tromper, mais alors je mérite une sanction. Par rapport aux championnats où je suis passé, il y a moins de tolérance en Belgique. J'ai été briefé par les membres du staff. Mais c'est à moi de m'adapter. Si je ne cherche pas à changer, ce sera moi le perdant. On m'a fait venir pour ça. Je suis le taulier pour ceux qui jouent à mes côtés»
Le titre en ligne de mire
Après le succès d'Anderlecht, dimanche dernier sur Genk, en ouverture des Play-offs 1, Stéphane Badji rêve désormais tout haut du titre, malgré le retard de 4 points sur le leader Bruges. «On a été courageux contre une bonne équipe en face. Ce n'était pas un match facile, mais la chance nous a souri avec l'erreur du gardien (Marco Bizot, NDLR). .J'ai noté aussi une bonne mentalité, à nous maintenant de travailler au niveau de l'attaque pour marquer plus de buts et tuer les matchs plus rapidernent››, a, en effet, confié le Sénégalais à l'issue de la rencontre à Le Soir. Et d'ajouter : «Ce sera à nous de montrer contre Zulte (dimanche prochain) qu'on est les plus forts parce qu'un championnat comme celui-ci se gagne à l'extérieur. Mon sentiment, c'est qu'on peut mieux faire qu'aujourd 'hui, parce qu'on a une super équipe, mais c'est à nous de montrer qu'on a tous envie. De ce que ,J'ai vu dans le vestiaire après le match, j'ai un sentiment positif l'équipe a envie de faire quelque chose», a-t-il conclu.
ÉCHOS DES LIONS
West Ham : le carton rouge de Kouyaté annulé
Expulsé lors du nul entre West Ham et Crystal Palace (2-2) pour jeu dangereux, en match comptant pour la 32ème journée de la Premier League anglaise, Cheikhou Kouyaté ne sera pas suspendu. Le milieu international sénégalais a été blanchi par la Fa. il sera donc disponible contre arsenal le week-end prochain.
Belgique : Mbaye Lèye se rapproche du Taureau d’Or
L’international sénégalais Mbaye Lèye est bien parti pour remporter le Taureau d’Or, cette année. Après 30 journées de phase régulière et une journée en Play-offs, trois joueurs affichent 14 buts au compteur : Jérémy Perbet (Charleroi), Sofiane Hanni (FC Malines) et Mbaye Lèye (Zulte Waregem). Les deux premiers sont restés muets ce week-end, mais le sénégalais a, lui, ajouté une corde à son arc et revient donc à hauteur de Perbet et Hanni. Le Français et l’algérien conservent pourtant la tête du classement. Le règlement du Taureau d’Or précise qu’en cas d’égalité au nombre de buts marqués, les buts inscrits en déplacement ont la priorité. Perbet a marqué à 8 reprises à l’extérieur. Hanni 5 et Lèye 4. Perbet reste donc le Taureau d’Or.
PAPE SEYDOU NDIAYE, GARDIEN DE BUT : «On peut gagner tous nos matchs dans le groupe K»
Après avoir remporté la double confrontation avec le Niger (2-0 et 2-1), le Sénégal a conforté sa position de leader dans son groupe K avec 12 points + 7. Gardien de but de l'équipe nationale du Sénégal, Pape Seydou Ndiaye n'a pas caché sa satisfaction.
Pape Seydou, quel est le sentiment qui vous anime après la double victoire sur le Niger ?
Un sentiment de joie totale. se qualifier à la CAN 2017, après seulement quatre journées, je ne peux que m’en réjouir.
Mathématiquement, le Sénégal n’est pas encore qualifié. il vous faut un petit point lors des deux derniers matchs restants face au Burundi et à la Namibie…
Au-delà de ce match nul dont vous parlez, on peut réaliser le carton plein dans ce groupe K. en tout cas, j’ai bon espoir vu le potentiel énorme dont dispose cette équipe du Sénégal. en plus, les joueurs sont interchangeables, car tout le monde peut jouer. Peut-être, mon heure sonnera un jour.
Vous avez suivi ces victoires face au Niger du haut des gradins. N’êtes-vous pas déçu ?
Pas du tout. c’est le choix du coach et puis, comme gardien de but, je suis un apprenti. Je vais rester derrière mes grands Abdoulaye Diallo et Khadim Ndiaye, tout en continuant à bosser, à progresser.
Quand même vous vous attendiez à être aligné dans cette double confrontation ?
Bien sûr, car tout joueur qui part en sélection rêve de jouer.
Quelle est votre ambition avec l’équipe nationale du Sénégal ?
Je veux gagner une place de titulaire, dans cette équipe nationale du Sénégal. J’espère également participer à la qualification à la prochaine CAN au Gabon et au Mondial en Russie.
Racontez-nous un peu l’ambiance dans la Tanière, lors de cette double confrontation contre le Niger ?
C’était vraiment cool. Je me suis bien intégré. J’ai trouvé sur place des gars super sympas, qui m’ont bien accueilli.
Stades : Une du mercredi 6 avril 2016
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