Grégory Van der Wiel a passé quatre ans dans la capitale française. Quatre ans riches en trophées et en consécrations, mais qui pourtant n'ont pas laissé que des bons souvenirs au latéral internationale batave. Trois mois après son départ, le vice-champion du monde 2006 a tenu à vider son sac à l'occasion d'une interview donnée à Canal+. Olivier Létang et Laurent Blanc en prennent pour leur grade.
L'actuel joueur du Fenerbahçe a tout d'abord évoqué les raisons qui l'ont poussé à quitter l'équipe francilienne. Une séparation qu'il avoue ne pas avoir vu venir. "J'aurais pu rester à Paris, j'ai parlé très longtemps à Olivier Letang pour signer un nouveau contrat. Il m'a dit que le PSG voulait me garder. Ca a pris beaucoup de temps. On n'a pas trouvé d'accord. Et après un moment, je n'ai plus entendu parler d'eux. Donc, j'ai supposé qu'ils ne voulaient plus de moi. Ensuite, au milieu de l'été, Olivier est revenu vers moi parce que le PSG avait un nouvel entraineur. Il voulait donc parler avec moi. Pour moi, ce n'était pas assez convaincant. Je ne ressentais aucune véritable envie de leur part pour me faire rester. A force, je n'avais plus de temps. J'ai donc décidé de partir. Je ne me sentais plus le bienvenu".
"Blanc ne me respectait pas assez"
Au-delà des circonstances de son départ, Van der Wiel garde en travers de la gorge la relation qu'il avait avec son entraineur. Pour lui, ce dernier ne lui a manifesté beaucoup de respect. "Je ne me suis pas toujours senti respecté. Je ne sais pas si ça venait du club ou du coach (…) Parfois, j'avais l'impression qu'il ne faisait pas le bon choix, ou qu'il était injuste avec moi. Quand je n'ai plus eu de nouvelles de Laurent Blanc, je me suis dit : "peut-être que je ne suis vraiment pas respecté". Pour être honnête, on n'avait pas une très bonne relation avec le coach". On ne se parlait pas beaucoup et je ne savais pas ce qu'il pensait de moi".
Pour le Néerlandais, le point de rupture a eu lieu au printemps quand le Cévénol a décidé d'aligner Serge Aurier malgré son dérapage sur la toile et en faisant confiance à Marquinhos pour occuper le couloir droit en l'absence de l'Ivoirien. "Ce n'était pas très clair pour moi. Bien sûr, mon concurrent (Aurier) est un très bon joueur, mais après ce qu'il a fait l'année dernière et le fait qu'il soit revenu 4,5 jours après cet incident pour jouer en Ligue des Champions, ce genre de choses…. Et quand Serge était absent, mettre Marquinhos à ma place alors que ce n'est pas son poste et qu'il ne voulait pas y jouer…C'est le genre de choses qui me font dire que "OK, je ne suis pas assez bon. Je suis le 3e choix. J'ai compris que Blanc ne me trouvait pas assez bon. Il était donc temps de partir. Je ne savais pas ce que j'ai fait de mal. Ils n'avaient qu'à me dire que je n'étais pas bon, j'aurais fait avec. C'était ça le manque de respect".
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