La cinquième séance d’entraînement des Juniors n’a pas eu lieu, hier vendredi à Ndola. En effet, le terrain était devenu impraticable après une pluie diluvienne.
Le staff technique n’a pas voulu prendre de risque après la pluie torrentielle qui s’est abattue sur Ndola. En milieu d’après-midi, avant l’arrivée des joueurs, tout était déjà en place au terrain d’entraînement. On attendait juste l’heure du début de la séance (16 heures locales) pour démarrer. Mais tout d’un coup, le soleil cède la place à un ciel nuageux. Quelques minutes après, de petites gouttes d’eau commencent à tomber. Pas assez pour gêner l’entraînement. Ça va aller c’est juste un passage nuageux, se dit-on au niveau du staff. Mais soudain, les petites gouttes d’eau se transforment en grosses cordes. Dès lors, c’est le sauve-qui-peut, chacun se cherchant un bon coin pour se mettre à l’abri. Les éclairs accompagnés de tonnerre apeurent les plus hardis parmi ce groupe de Sahéliens peu habitués à la pluie en février.
Au bout d’une heure de pluie, le ciel commence à se dégager. Mais, le terrain était déjà impraticable. et pour préserver l’intégrité physique des joueurs, le staff décide d’annuler la séance du jour. En effet, les flaques d’eau mélangées à de la boue rendent pénible la seule marche encore moins une course au trot. Les plots déjà mis en place et les bouteilles d’eau sont vite ramassés, direction Mukuba Hotel pour se mettre au chaud, une grippe ou un rhume sont vite arrivés. Surtout que la pluie se signale encore, accompagnée cette fois d’un vent glacial. Joseph Koto et son staff vont certainement croiser les doigts pour que ce samedi une telle situation ne se reproduise pas. Il n’y a pas à dire, dans un pays où il pleut 8 à 9 mois dans l’année, pour un Sahélien de passage s’y habituer n’est pas une sinécure...
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