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L'entraîneur de l'Atletico Madrid, Diego Simeone, estime qu'"il faudra tenter d'éteindre Marseille", une équipe qui ressemble à la sienne, pour gagner la finale d'Europa League, mercredi à Lyon (18H45 GMT).

Diego Simeone, comment l'Atletico aborde-t-il cette finale contre Marseille ? 
Demain sera une nouvelle finale à jouer. Il y a beaucoup de sentiments qui se mêlent mais nous sommes très humbles par rapport à cet événement. En face, il y aura un adversaire qu'il faudra tenter d'éteindre au niveau offensif. Marseille est une équipe bien préparée qui a livré une saison incroyable. Je suis sûr que ce sera une belle finale entre deux équipes au jeu semblable, au jeu direct et une bonne circulation du ballon. Cela fait peut être moins d'années que les joueurs de Marseille évoluent ensemble mais il y a des points communs avec notre équipe, l'envie de jouer notamment.

Vous serez suspendu pour cette finale. Votre absence sur le banc aura-t-elle une influence ?
Nous l'avons déjà vu contre Arsenal. J'en ai déjà parlé à l'occasion du match précédent. J'étais triste de ne pouvoir être présent pour cette finale mais avec German (Burgos, son adjoint), nous nous connaissons depuis toujours. Nous sommes très proches et nous concevons le foot de la même manière. Tout ce qui lui passe par la tête, je suis sûr qu'il y aura transmission en continu entre nous. Notre match référence, c'était contre Arsenal avec une équipe très au point et j'ai toute confiance dans la présence de German sur le banc.

Estimez-vous que l'expérience de vos joueurs sera déterminante ?
Oui, bien sûr, c'est un facteur important mais cela ne fait pas tout. En face de nous, il y aura un adversaire qui mettra beaucoup d'envie et qui voudra canaliser le rythme très fort de nos attaquants. Nous tenterons de leur faire mal en essayant d'imposer notre jeu au fil du match. Ce sera intense avec des frictions. C'est vrai, il y a pas mal de points communs avec Marseille sur différentes secteurs du jeu.


Vous êtes annoncés favoris. Pensez-vous que l'Atletico a plus à perdre qu'à gagner ?
A chaque fois que j'ai joué une finale comme joueur ou entraîneur, j'ai vécu la finale de la même manière: seul le match comptait. On laisse les à-côtés à ceux qui ne jouent pas le match. Après on peut envisager toutes les situations.

Quel discours pensez-vous adresser à vos joueurs ?
Nous allons tenter de leur faire passer une certaine sérénité. Plus le match approche et plus les émotions grandissent. C'est un match de football et pour gagner, il faut bien jouer. Le football reste un jeu et nous devrons gagner. C'est un jeu et nous le savons.

Que pensez-vous de Dimitri Payet et son influence sur les phases arrêtées ?
Marseille est une équipe dangereuse à tous les niveaux de l'attaque et notamment les phases arrêtées. Il peuvent attaquer des deux côtés avec des latéraux offensifs. Il y a Lopez, Payet aussi. Il y a une sorte de rythme qu'ils peuvent imposer sur le jeu de tête et les phases arrêtées. C'est une équipe bien préparée et l'entraîneur a bien travaillé avec son groupe. Il faut s'attendre à un match intense et il faut tenter d'amener l'équipe au niveau où elle se sentira le plus à l'aise.

Vous avez gagné l'Europa League il y a quelques années (2012), qu'est ce que vous en avez retenu même si ce n'était pas la Ligue des Champions ?
Cela ne vaut pas la peine de comparer avec la C1. Cela ne sert à rien. Quand nous avons gagné l'Europa league, c'était un pas en avant pour nous et cela nous a permis de grandir. Cela nous a permis de voir que nous pouvions construire quelque chose d'important avec ce groupe. Il y avait beaucoup de discussions et d'incertitudes. C'était un pas important et cela a entraîné tout ce qui est arrivé ensuite.
AFP

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