L'entraîneur de Tottenham Mauricio Pochettino, pressenti pour succéder à Zinédine Zidane au Real Madrid, a assuré vendredi qu'il était "très heureux" à Londres, où il vient de prolonger jusqu'en 2023, mais il n'a rien exclu en lançant: "Ce qui doit arriver arrivera".
"J'ai un engagement de cinq ans avec Tottenham et je suis très heureux d'être dans ce club. Mon engagement est maximal", a déclaré le technicien argentin à Barcelone lors de la présentation d'un livre qui lui est dédié.
"Il faut que les choses soient fluides, il faut se détendre et profiter de chaque instant. Ensuite, ce qui doit arriver arrivera. Moi, je n'ai entre les mains que la possibilité de donner aux joueurs les meilleurs outils pour interpréter au mieux ce qu'on leur demande. Le reste n'est pas de mon ressort", a-t-il ajouté.
Une semaine seulement après avoir signé un nouveau bail à Tottenham, où il entraîne depuis 2014, Pochettino, 46 ans, a été cité dans la presse espagnole pour succéder à Zinédine Zidane, qui a annoncé sa démission surprise jeudi après avoir remporté sa troisième Ligue des champions en deux ans et demi.
"Quand il y a un nom associée à la marque Real Madrid, les attentes sont immenses", a observé Pochettino. "Je prends tout cela avec naturel, cela ne m'affecte absolument pas. (...) Pour le reste, le football te réserve des circonstances auxquelles tu ne t'attends pas et il faut profiter du quotidien. Parler de suppositions n'aide personne."
"Evidemment, Zidane a beaucoup de mérite et je suis un grand admirateur de son travail, mais nous parlons là de joueurs qui sont parmi les meilleurs au monde, un effectif qui sait gagner. On peut penser que certains entraîneurs trouveraient difficile (de prendre la suite), qu'il faut être être courageux pour accepter un tel effectif ? Moi, je penserais plutôt le contraire", a-t-il dit avec un sourire.
Et lorsqu'un journaliste anglophone lui a fait remarquer qu'il était impossible de refuser un poste aussi prestigieux que le grand Real, 13 fois champion d'Europe, Pochettino a répondu: "Vous avez le droit de penser ça... mais vous n'êtes pas moi".
AFP
Réagissez Google+ Facebook