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Clap de fin de carrière pour Issa Cissokho ? Hors de question, selon l’international sénégalais. Sans club depuis la fin de son contrat à Amiens en mai dernier, l’ancien latéral droit du FC Nantes (2010-2015) s’est préparé tout l’été avec un préparateur physique en cas d’offre d’un club. "Je sais que tôt ou tard, je vais rebondir", martèle celui s’entraîne depuis le début de semaine avec Vertou (N3). Entretien. 

Comment en êtes-vous arrivé à cette situation de chômeur ? 
J’étais en fin de contrat à Amiens, mais une prolongation était dans les tuyaux. On m’en avait parlé… J’ai même gardé le message de l’entraîneur [Christophe Pélissier] qui me dit qu’il est OK et celui dans lequel je le remercie. Puis, à une semaine de la reprise, j’apprends par une autre personne que je ne suis pas gardé. Je l’ai mal pris. L’entraîneur ne m’a même pas appelé… J’étais très déçu. Je m’étais projeté avec ma famille, ma petite fille devait faire sa rentrée là-bas. Il a fallu revoir tous les plans. Je pense qu’ils sont quand même un peu responsables de ma situation actuelle.

Avez-vous eu des contacts cet été ?
Oui, mais rien de concret. En France, très peu, mais plus à l’étranger. Italie, Espagne, Belgique ou Norvège. C’est resté au stade des échanges. Ma priorité est de rester en France, mais s’il faut prendre le sac à dos et monter dans l’avion, il n’y a pas de souci. Je suis libre.

Vous ne vous voyez pas stopper votre carrière maintenant ?
Absolument pas. J’ai 33 ans, j’ai bossé tout l’été. Je me sens très bien physiquement. J’estime avoir passé un cap en termes de maturité et dans le jeu. Je suis devenu pro à seulement 25 ans. Je suis encore frais, je ne suis pas cramé.


Comment vivez-vous cette situation de chômage ?
Je la vis bien. Ma famille est là. Tous mes proches ont la santé et ça, c’est primordial. C’est toujours difficile d’être mis de côté. Je sais que la roue va tourner. Je garde toujours espoir. Depuis que j’ai commencé le foot, j’ai toujours eu cet état d’esprit. J’ai connu des moments plus durs dans ma vie. Je sais que je vais rebondir tôt ou tard.

Votre âge (33 ans) vous dessert-il ?
Oui. A 33 ans, je ne suis pas vieux pourtant. En France, beaucoup de gens ont des a priori sur ça. Le foot, c’est comme l’amour, il n’y a pas d’âge. Pas de limite.

Un retour à Nantes ?
(Rires) Je sais que mon nom a été soufflé [le latéral droit Fabio est blessé depuis plus d’un mois]. Mais, c’est rare un joueur qui quitte Nantes et qui y revient. En tout cas, ça serait beau si ça se faisait…
20minutes.fr

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