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Roberto Martinez a laissé sous-entendre qu'il ne retiendrait pas Thierry Henry si ce dernier venait à s'entendre avec un club. 

L'AS Monaco va bientôt se retrouver sans entraineur vu que le sort de Leonardo Jardim est scellé. Pour occuper ce poste après le Portugais, le candidat numéro un serait Thierry Henry. Après avoir été approché par Bordeaux, l'ancien international serait donc dragué par un autre club de Ligue 1. Mais si accord il y a entre les deux parties, parviendra-t-il à se libérer de ses engagements avec la fédération belge ?

Henry est le principal adjoint de Roberto Martinez, le sélectionneur des Diables Rouges. Et ce dernier s'est exprimé sur le sujet à l'occasion d'une interview donnée à L'Equipe (à paraitre jeudi). Même s'il ne l'annonce pas clairement, il semble évident que le technicien ibérique n'empêchera pas son second voler de ses propres ailes : "après la Coupe du monde, je savais que Thierry aurait plusieurs options. C'est un obsédé du jeu. Il vit pour ça et avec le jeu. Il est prêt à s'engager. Il a eu des entretiens à ce sujet".


Tout en envisageant une séparation, le technicien espagnol n'a pas manqué de souligner qu'il est très content du travail du Français et qu'il serait comblé s'il venait à le garder : "quand nous sommes repartis pour une nouvelle campagne, nous avons discuté avec Thierry. Il n'y avait rien d'autre qui pouvait l'exciter autant que de continuer et d'occuper ce nouveau poste de numéro deux (...) Avec Thierry, ce n'est pas une question de contrat mais de projet. Il est heureux avec l'équipe nationale. Parce qu'il est en mesure de nous apporter son expérience de joueur international qui a gagné, d'apprendre et de tester des choses. Son vécu est très frais pour notre génération de joueurs".

Enfin, l'ex-manager d'Everton s'est permis de donner un conseil à Henry, dans le cas où celui-ci entamerait sa carrière de coach numéro un : "vous avez besoin de commencer dans un environnement favorable, sécurisé, où vous serez accompagné et libre de travailler. Il ne doit pas y avoir d'incompréhension avec le propriétaire, le président. Vous n'aurez probablement qu'une seule chance. Votre premier poste ne peut pas être un pari. Et que vous serez soutenu par le club après trois défaites. Un entraîneur moderne doit survivre aux défaites. Il y a dix ans, on pouvait construire. Maintenant, on est destitué après trois défaites. Partout. C'est l'évolution du métier. Plus que jamais, l'environnement est essentiel. Car le doute s'installe très vite. On bascule rapidement dans les extrêmes. Thierry est prêt à prendre un club. Il aime ce qu'il fait".
GOAL

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