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Meilleur buteur de Lens la saison passée (16 réalisations), Yannick Gomis s’est engagé pour quatre ans avec Guingamp, où il a réussi ses débuts face à Lorient, samedi (1-0). Une nouvelle étape pour le Sénégalais de 27 ans dont la personnalité, humble et discrète, devrait rapidement faire l’unanimité.

Comment se sont déroulés vos premiers pas à Guingamp ?
Très bien. Il y a un très bon état d’esprit au sein du groupe. J’ai été bien accueilli. Sur le plan sportif, j’ai vu tout de suite qu’il y avait de la qualité. J’espère que c’est de bon augure pour la suite.

Pourquoi avoir choisi Guingamp plutôt que Caen ou Lorient ?
Guingamp avait une longueur d’avance sur les autres clubs parce que les contacts avaient été établis depuis deux mois. Le coach m’appelait régulièrement. Lui et le président m’ont convaincu et j’ai tout de suite adhéré au projet. Je pense que c’est un bon plan pour la suite de ma carrière.

N’était-ce pas surprenant que Lens ne tente pas de vous conserver après votre saison réussie (16 buts) ?
Je ne sais pas. Je suis un compétiteur, j’ai envie de jouer, et j’ai vu que mon temps de jeu était réduit là-bas. Quand on sort d’une belle saison, il faut qu’il y ait une continuité. Je suis aujourd’hui dans un nouveau club, avec un nouveau projet et je pense que le meilleur est à venir.

Quel attaquant êtes-vous ?
Je suis généreux, que soit à la finition ou dans la dernière passe. Surtout, je pense toujours à l’équipe d’abord. Je suis venu pour marquer des buts mais je suis un joueur d’effectif. Le plus important pour moi, aujourd’hui, c’est d’être dans de bonnes conditions et de mettre l’équipe sur de bons rails.

On imagine que vous rêvez de Ligue 1…
A 27 ans forcément. Guingamp est mon troisième club en Ligue 2. Certes, je gravis des échelons mais j’aimerais toucher le plus haut niveau. Et pourquoi pas ici.

Le fait d’arriver tard dans le foot français (à 23 ans avec Orléans) vous a-t-il rendu plus fort ?
Exactement. Quand vous démarrez en Afrique, vous n’êtes pas dans de bonnes conditions. Les terrains sont très durs, vous n’avez pas de bonnes chaussures. Mais vous savez que ça va se jouer au mental et que pour survivre et s’en sortir, il faut bosser deux fois plus. Aujourd’hui, c’est peut-être ça qui fait la force d’un Africain. C’est ça qui m’a forgé et qui me permet de rester humble. L’humilité permet de progresser. Je sais d’où je viens.

Moustapha Diallo a-t-il joué un rôle dans votre venue ?
Oui, j’ai eu un coup de fil lors de la dernière semaine. Je le connaissais de nom et comme il est Sénégalais… Son appel a consolidé mon choix. C’est bien d’avoir des gens comme ça à ses côtés.
Le Télégramme

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